La Biologie

Avant d'aborder ce texte il est préférable d'avoir abordé les concepts suivants :
- la trame

- la réalité

Un résumé (orienté) de ce texte est accessible:
- La nature de la Biologie


Définition

Unité du vivant
En abordant la biologie, on se retrouve face à un motivation multiple. Le mot biologie est tellement vaste, il suppose la connaissance du monde vivant. Les diciplines scientifique ont pour vocation de découper les difficultés en s’interressant à des objectif restreint. La biologie dans sa forme la plus vaste est loin d’avoir un objet restreint et bien définie. Dans son acceptation la plus large le terme de biologie n’a plus beaucoup de forme et d’objectif. En effet la connaissance du monde vivant, c’est quasiment toute la connaissance puisque pratiquement toute les connaissances agissent plus ou moins agit directement sur le monde vivant. Il faut donc restreindre l’objectif. Une des première restriction les plus proches du terme et de chercher à comprendre le dénominateur commun du vivant. La première question de la biologie est donc qu’est-ce que le vivant. La réponse condensé simple c’est le monde animal, le monde végétal auquel s’est ajouté plus tardivement, le monde cellulaire.
La question de la place de l’homme dans la biologie est beaucoup plus délicate qu’on pourrait le croire. Au départ la biologie était l’étude du vivant (l’homme étant anecdotiquement inclus dedans). Autrement dit il s’agissait du principe de vie en général excluant les spécificité humaine. En effet, Vu les similarité fonctionnel, physiologique, morphologique existant entre l’homme et l’animal, une continuité a été établie, de sorte que la première biologie a englobé l’homme dans le catégorie animal. Ce qui semblait assez normal dans cette volonté de découvrir l’unité du vivant.

Position de l'homme
Seulement, il existe encore aujourd’hui un hiatus à ce sujet : les spécificités de l’homme (la conscience, la pensée, la réflexion, l’organisation sociale, la psychologie, le langage,… ) ont été trop facilement négligé dans l’idée de réduction à l’unité du vivant. La biologie a inévitablement du positionner l’homme (qui est l’intérêt téléologique de la science, biologique y compris) dans cette morphologie du vivant. Mais au lieu de considérer la logique propre de spécificité (qui est nécessairement l’affaire d’autres disciplines), la biologie de part sa volonté initial de recherche de l’unité du vivant a voulu étendre et expliquer le « sens de l’homme » par la description de cette unité. Il me semble que c’est une erreur fondamentale de la biologie moderne, (mais pas de tous les biologiste). La biologie parle de l'unité du vivant, mais le sens humain dépasse très largement cette unité, l'y réduire serait carrément une erreur.
Dans cette démarche, la biologie trouve d’ailleurs très vite ses limites dans la confrontation aux autres disciplines. La biologie est davantage en phase d’espérance qu’en phase de construction objective. L’histoire devrait donc tempérer ses ardeurs. De même que la logique n'a pu engendrer la philosophie, de même que la physique n'a pu engendrer la biologie, de même la biologie ne peut expliquer l'homme. Ni d'ailleurs l'économie, ni la sociologie, ni l'antropologie, ni... car aucun de ces objectif n'est assez large pour englober les autres et le compréhension de l'homme et du sens les englobe tous.
Maintenant, il est évident qu’une recherche de continuité entre la biologie et l'homme est inscrite dans la perspective téléologique de la biologie. Elle est inévitable. Mais elle devrait donc être envisagé avec beaucoup plus de retenu qu’elle ne l’est médiatiquement présentée. En effet les spécificités si nombreuses et fondamentalement si séparée de l’unité du vivant qui sont en l’homme, devrait inspirer une immense modestie et une immense prudence sur la capacité à définir cette continuité ; qui est à mille lieu d’avoir établi une objectivité dans de les nombreux domaines de ses conjectures.

Polymorphisme et unité
La biologie est confronté à un problème essentielle : le polymorphisme de son objet. Faut-il étudier le vivant en adoptant un objectif différent dans chacune de ses partie : la biologie cellulaire, la biologie végétal, la biologie animal, la biologie humaine. Chacune de ces catégories ayant une unité orienté vers une direction bien différente. Mais si la biologie adopte des objectifs spécifiques chacune de ses particularité elle deviendra inévitablement la science du tout, elle n’aura plus de raison d’être en propre. C’est pourquoi une autre volonté biologique existe : montré en quoi réside l’unité du vivant. Et le paradigme le plus retenu dans cette direction est l’évolution du vivant. Mais alors la biologie se trouve face à une question qui est certes très intéressante mais qui tranche radicalement avec l’objet de son étude première : si toute la biologie peut-être appréhendé sous l’idée d’évolution du vivant, il faut expliqué en quoi consiste cette évolution. Parler d’évolution c’est parler de direction et de sens. Et nous arrivons ici en plein terrain de la métaphysique. Qui de plus génère une très grande difficulté : celle de l’objectivité. Il est difficile d’être objectif en des domaines si mystérieux. En concevant ainsi l’objet de sa science, la biologie risque d’y perdre son objectivité.
Répondre à la question du vivant sous cet aspect, c’est donner un sens à la vie et entre autre à la vie humaine. La biologie peut-elle à elle seule répondre à cette question ? Parce que répondre au sens de la vie en général c’est aussi répondre au sens de la vie humaine. Est-il possible de donner un sens à la vie humaine en réduisant l’homme à la catégorie générale de « vivant » ?
Il se trouve que pour appuyer cette espérance, l’histoire de la biologie a produit des découvertes tout a fait surprenant sur ce sujet. L’explication de la vie comme évolution en est d’ailleurs la plus grande : l’explication de l’homme comme apparition continu à partir de la matière est un bouleversement dans la perception de l’homme par lui-même. La biologie moderne n’est pas en reste : en fournissant la connaissance de l’homme, elle fournit à l’homme le pouvoir de transformer l’homme. De même pour la vie en général : la biologie génétique permet de transformer la réalité vivante. Autant dans la reproduction qui devient production, que dans la nature qui devient modifiable.
Il faut dire que cette transformation de l’homme par l’homme n’est pas nouvelle, la médecine a du franchir des étapes d’interrogation profonde pour acquérir son objet propre : symboliseé entre autre par le serment d’hypprocrate. Mais le pouvoir concéder par la biologie donne des perspective toujours plus vertigineuse du pouvoir de transformation qu’à l’homme de lui même (Hitler et l’eugénisme, guérison des maladie génétique, le clonage, l’uage des embryons (que l’on prend soin de désigné par cellules souches) a des fins térapeuthiques par exemple, les plantes génétiquement modifiées pour les adapter à nos besoin et désirs, …). Il existe donc une partie de la biologie qui est science du vivant qui s’est heurté de plein fouet avec d’autres formes et science du vivant que celles propres à son objet. M’est avis que la crise est loin d’être dénouée, qu’elle pourrait même s’aggraver si son objet demeure à de telle prétention par ses seules moyen : elle va se heurter à des objectivités insoupçonné qui ne procède pas de sa propre logique.
Au résultat la biologie est une science qui cherche encore dans la trame les condensations qui pourrait unir ses désirs. Mais hormis cette crise existentielle, la biologie possède une tâche proprement gigantesque : répertorier les morphologies du vivant.
On pourrait donc trouver un sens de la biologie dans la définition du vivant (qui est loin d'être évidente). Nous tenteront une approche dans un chapitre où ce besoin sera plus insistant. Pour l'instant nous nous contenteront d'une définition naïve : le vivant est une forme de la matière qui permet une reproduction de la forme par lui-même dans une autonomie (region spatiale bien délimité) qui gère les échange avec l'extérieur (énergie, croissance, déchet,..).
Donner un sens à ces formes puis établir les laisons existantes entre ces formes. Le travail est titanesque et il s’établi à de nombreux niveau : mécanisme de la matière vivante (cellules, organes, système organique, c’est la physiologie, la biochimie qui font le lien avec la physique), la morphologie du vivant (inventaire, taxinomie, anatomie, dans chaque réalité botanique zoologie, anthropologie)), le mécanisme du vivant (la reproduction, La formation de l’être vivant (embryologie) , apport et usage de l’energie (la nutrition,.. .) les pathologies,…) . Puis le comportement (psychologie, sociologie, éthologie,…). Puis enfin les liens entre ces structures : lien d’équilibre et de relation interespèce (écologie), lien d’évolutions (étude de l’origine de la vie, mécanisme de l’évolution, classification philogénétique).
Si j’avais une définition et donc un objet à fournir pour l’étude de la biologie ce serait le morphologie du vivant à l'exclusion du pensant.

Objectivité et subjectivité
La biologie est une science placée à cheval sur plusieurs échelle de réalité. C’est plus qu’une simple remarque, l’étude de la vie repose ce constat de réalité qui se chevauche. Aussi la tâche de la biologie n’est pas aisée. Elle consiste non seulement à étudier la morphologie de chacune de ces échelles, mais aussi à étudier les liens qui existe entre ces échelles. Non seulement les liens, mais aussi les contraintes, les mécanismes et l’interdépendance existant entre ces niveaux de la réalité.
La partie objective de la biologie consiste à décrire la morphologie de chacun de ces niveaux, morphologie constitutionnelle et fonctionnelle. Le programme de la biologie restrent à cette perspective est d’une objectivité bien établie. Mais si l’on rentrait dans le détail on s’aperçoit que l’objectivité n’égale pas celle de la physique et encore moins celle des mathématiques :
En effet les phénomènes étudé sont des descriptions morphologique : le langage utilisé pour ces descriptions est issue d’une langue beaucoup plus subjective que la langue mathématique utilisé par la physique. Le résultat est une subjectivité plus grande.
Dans ce sens, on peut dire que la nature des résultats décrit est d’une précision globalement moins grande et surtout moins absolue que pour les « sciences exactes ».
Mais c’est aussi la complexité des phénomène en jeux qui ajoute à la subjectivité : moins de précision combiné à des réalité nombreuse et varié produit une subjectivité beaucoup plus grande de la globalité décrite.
Mais au-delà de ces subjectivité d’ordre quasiment théorique la biologie décrit des condensations d’une netteté dont il serait incompréhensible de dénigrer l’objectivité.

Mais la biologie ne se limite pas à la description de morphologie objective. Elle doit donner un sens à la vie en général, elle cherche donc à établir des structures plus vastes que les seules descriptions seules objective. C’est à ce niveau là que la biologie devient une science beaucoup moins « dure », beaucoup moins exacte. La somme des paramètre et des influences qui interviennent dans l’explication de la vie est d’une taille déconcertante. Les biologiste tente de forger des structures de compréhensions qui ne sont pas toujours d’une objectivité manifeste. Ainsi la biologie est aussi une science de la spéculation qu’il faut prendre avec beaucoup de précaution.
M’est avis qu’une science se devrait toujours d’accompagner chaque description de sa valeur d’objectivité. Or la biologie telle qu’elle médiatiquement présenté joue souvent de la confusion sur ce sujet ce qui dénature regrettablement la valeur de son contenu.


Influence de la biologie
Nous l’avons évoqué et il me semble important de revenir sur ce point : la biologie a été à l’origine de plusieurs révolution de la perception. Perception de l’homme, de la vie. (On aurait pu aussi en parler dans un autre mesure pour la physique).
Cette capacité de la science à bouleverser le regard de l’homme sur la nature ou sur lui-même montre que la connaissance a des effets plus grand que la seule perspective théorique. La connaissance apporte des réponses objectives.
Cette influence a par exemple été profonde sur la société dans la remise en cause Darwinienne qui donnait à l’homme l’image d’un animal un peu perfectionné. Image qui a non seulement cassé le regard anthropocentrique, mais qui a aussi ébranlé de nombreux équilibres sociaux, religieux et surtout individuel. Cette capacité de la biologie a intervenir dans la vie est donc indéniable, et cela n’a rien d’étrange puisque son objet est celui de la vie.
Dans ce sens, la biologie a montré ses capacités à donner un autre regard sur la vie. Seulement il me semble qu’à cuase de son objet, la biologie est au cœur de nombreuses problématique qui dépasse la direction posé par son objet. Ces problématiques ne la dépasse pas complètement, puisqu’elle est capable d’y apporter des éléments objectifs. Mais il me semble que les réponses ne peuvent être établie sur la bases de ces seules éléments. La réponse apporté par « l’espoir biologique moderne » sous-estime la nature des questions posées, c’est notamment le cas pour le sens de la vie. D’ailleurs nous attribuerons à cette question l’objet d’un chapitre complet.
Maintenant il faut le souligné et là encore c’est une surprise de la trame : l’étude objective de la vie peut apporter des éléments de réponses déterminant à des questions qui apparaissait au départ comme appartenant à l’innacessible expérimental.
Cet élément est probablement le plus important apporté par la biologie pour ma recherche du sens de la vie : le fait que la trame apporte des réponses innatendus à certaines aspirations existentielle.

 

Michaël Klopfenstein © 2007



La trame une image de la réalité.


Un regard philosophique sur Les mathématiques


La Science est recherche de la réalité objective partageable.

Le sens est le ressenti instantanné d'un tissu organisé de concepts formant une unité cohérente liée à la totalité de nos aquisitions (qui sont pour chacun un autre sens).