La science

Disciplines scientifiques
La science ? Il faut commencer par la définir. Mais nous n’avons cessé de la faire : elle est le lieu de la connaissance de la trame objective et partageable.
Arpès les exposés précédents, nous n’avons plus besoin de décrire la nature de cette objectivité. De la plus pure objectivité dans les mathématiques (et encore), on la voit progressivement se délayer dans des domaines à subjectivité croissantes. On pourrait grossièrement établir un classement de l’objectivité, mais comme il n’y a naturellement pas uniformité à l’intérieures des disciplines, on risquerait les quiproco et surtout les contre sens en prenant un tel classement trop au sérieux. Nous nous en passerons tout en comprenant le sens de cette remarque : le contenu mais aussi l’objet même de chaque connaissance est loin d’avoir les même degré d’objectivité.
S'il existe des condensations où l'on reconnaît des « lieu d'objectivité », il ne s'agit là que de condensation, une etude plus fine montre que l'objectivité n'a rien d'uniformément réparti. On peut en particulier dire que l'étude des lieux d'objectivité possède toute son importance dans la science (étude souvent négligée) et que si une certaine pérennité existe en certain lieu, les surprise sont aussi nombreuses.

La décomposition en discipline paraît inévitable. Une discipline étant tout simplement l’étude d’une condensation particulière de la trame. On a vu que dans les lieux subjectifs des sciences humaine, les condensations même qui forme l’objet des études sont parfois loin d’être objectif. Cela n’empêche pas d’accumuler de la connaissance objective, mais cela rend son usage difficile. Si jamais aucune objectivité structurel et global n’est tiré de telle étude. L’intérêt premier est peut-être la connaissance de ces objets élémentaire pourra un jour être utile à l’objectivation d’une autre réalité. La discipline possède alors le rôle de symbole : elle rassemble sous sein une existence multiple de réalité objective. Le symbole joue le rôle de mémoire. Il n’est donc pas vain dans la perspective scientifique. L’histoire de la science montre l’objectivité de ce processus : l’accumulation de donnée autour de concept subjectif à fini par produire des concepts objectifs.

Nous avons dit que les disciplines sont basé sur les condensation mais une autre formulation est peut-être plus adapté que ce mot devenu trop général : les disciplines sont basée sur les grandes ruptures. Le mot rupture est intéressant car plus qu’une autonomie, il évoque une distance. Et c’est cette distance qui donne un sens au discipline.

Une des plus grande rupture de la connaissance est justement l’objectivité : les sciences dures s’opposant aux sciences molles. Les sciences dures possèdent une caractéristique générale : le fait que ses contenus sont quasiment reduit à de objectivité, la méthodologie de ces sciences est aise : c’est la morphologie. Les mathématiques comme étude-même de la morphologie, la physique comme morphologie de la matière et la biologie comme morphologie du vivant.

Et d’ailleurs quasiment toutes les sciences qui touchent occasionnellement le sol dur de l’objectivité suffisamment pour apprécier une objectivité au second degré (une relation de sens entre ces objectivités) ont recourt à la morphologie qui consiste en la description de ces relations. On comprendra donc que l’usage des mathématiques est générale, c’est la langue objective de la forme. C’est un peu rapide comme hypothèse mais suffisament objectif pour être énoncé. A son encontre, on peut imaginer une science formée de pleins d’objectivités indépendantes ou ayant des relation de sens qui ne s’identifie pas la morphologie ou encore des relation de sens dont l’objectivité est insuffisante pour l’usage mathématique (la taxinomie par exemple).

On comprendra que chaque discipline ayant un contenu propre devra adopter une méthodologie adapté à son contenu. La méthodologie scientifique possède un but : celui de la mise en évidence maximal de l’objectivité. La bonne méthode est celle qui maximise le sens et l’objectivité. On comprend qu’il puisse exister plusieurs méthode pour le même objet d’étude, ce n’est pas contraire à l’objectivité (nous avons cité le cas de l’histoire). Mais on comprendra aussi que la méthodologie dépende intimement de la nature des réalité manipulé. Une dérive méthodologique réel consiste à favoriser la cohérence au détriment de l’objectivité, alors que l’aboutissement de la science n’est pas la cohérence mais l’objectivité. La cohérence est un souhait de sens qui n’est pas toujours assouvi par l’objectivité. On dépasse ici le seuil de la science.
La confusion entre cohérence et objectivité est fréquente et source de perversion de la science.
La cohérence consiste à dire : je comprends.
L’objectivité consiste à dire : je vois là (la clarté de l'intégration dans le monde)
L’objectivité s’appuit inévitablement sur la cohérence car pour voir il faut comprendre. Mai la cohérence ne s’appuit pas nécessairement sur l’objectivité. Ce sont les système auto-suffisant. La cohérence est satisfaction de la connaissance, point n’est besoin d’objectivité pour cela.
Par contre si à la cohérence on demande la nécessité d’objectivité : on obtient la démarche scientifique. Qui gravit sans cesse les marche de la vision par la compréhension et réciproquement.

Les lois de la nature

Définition
La science a été désigné par certains comme l'étude des lois de la nature. Il est certain que cette approche diffère sensiblement de la nôtre. Mais vu la difficulté qui existe à trouver une définition aux termes lois de la nature, je pense qu'il est utile de s'y arrêter sommairement et de montrer la différence entre l'approche des science par l'angle de l'objectivité et par l'angel des lois de la nature.
Dans notre modèle on peut donner une définition relativement aisé aux « lois de la nature ». Une loi de la nature est le constat que certains schémas de la trame sont systématiquement intégré de la même façon à d'autres schémas supérieurs (ce dernier est superflu, il n'est là que pour aider le sens de la phrase) dans une pérennité qui n'est pas remise en cause à l'intérieure d'un domaine de validité dont la condensation est objective. Il serait intéressant de chercher les frontières de la validité de cet énoncé, ... on en trouvera par exemple dans le langage.

Remarques
Mais si l'on veut analyser le sens de cette définition, il est utile de faire quelques remarques :
Pour parler d'une loi, on distingue deux types de schémas: on pourrait parler des 'schémas concepts' et des 'schéma structure'. Les schémas concepts s'intègrent toujours de la même façon à d'autres schémas que l'on peut appeler des schémas structures. La loi c'est une 'structure' qui s'applique systématiquement à des 'concepts'.
Il faut comprendre que les lois les plus « intéressantes » sont celles où la liaison structurelle n'a rien d'évident. Expliquons-nous. On comprend que la logique est elle même un lieu de lois de la nature. Son domaine de validité recouvre largement une grande parties des lois de la natures.Ainsi un nombre de loi énorme dans toute sorte de domaine sont le simple fait des lois logique, la connaissance relativement claire de la logique rend ces lois évidentes. Des lois qui n'ont rien de logiques relient des schémas sous forme d'une structure qui sont parfois plus inattendu. Des lois qui relient des schémas a priori très éloignés de la trame sont d'autant plus surprenants.
L'idée de lois de la nature conduit à un principe très discuté dans l'épistémologie : la prédiction. Tout cela est issue de la définition de loi. En effet l'idée de loi signifie pérennité non remise en cause à l'intérieure de son domaine de validité. Entrement dit une loi permet de prédire dès qu'on se place dans son domaine de validité. L'idée de loi, c'est la découverte d'une pérennité de la nature.
Mais pour être précis et là nous apportons une leçon issus de nore parcours : les lois de la natures sont très liés à leur domaine de validité. La science (l'homme qui aime connaître) à une tendence facheuse à généraliser abusivement. C'est une tendance issue de la volonté de sens. Mais si notre approche de la trame est suffisamment générale, crédible et adapté à la perception de la science, on peut s'attendre à ce que chaque loi possède son domaine de validité. Cela semble être une immense pérennité de la trame. Ainsi l'étude du domaine de validité devrait être une recherche beaucoup plus aigu de la loi, car elle fait partie de sa définition. Face à une loi, l'esprit de « la plus grande généralisation sensé » est de mise. Seulement il est aussi sensé d'attendre des frontières inatendue à une loi et donc des surprise aux expérimentation, notamment dans les lieux qui semble suspect quant à l'application de la loi. L'étude du domaine de validité, c'est l'étude de la loi elle même, elle est intégré à sa définition, sinon la définition n'aurait pas de sens. On sait que la trame nous surprend souvent, notamment aux frontière des domaine de validités.

La nature
Il reste à voir le problème de « la nature ». Le mot que j'utilise est trame plutôt que nature. J'ai expliqué l'origine du mot que j'utilise. Je vais donc me concentrer ici sur les différence avec le mot nature. Le mot nature possède de nombreuses appréciations psychologiques très différentes les unes des autres, depuis une personnalisation quasi-sensé en passant par une divinité, une force agissante, une existence identifiée jusqu'à une perte complète du sens en désignant le Tout. Dans l'idée de science, le mot « nature » est assimilble de façon général à l'objet de la connaissance. Seulement il me semble que se mot par les dérives psychologisante que nous venons de désigner mais aussi par son usage trop restrictifs dans d'autre contexte lui confère un sens qui le teinte d'une 'nature' en mauvaise adéquation avec la largeur de l'objet de la connaissance. Le mot « trame » désincarne l'objet de l'étude scientifique de toute personnalisation et de toute qualification trop ciblée. Par contre il lui donne un présupposé philosophique inacceptable car il décrit une forme générale de la connaissance dogmatiquement établie qui possède très certainement ses limites.
Sciences plus large que lois
On voit dès lors la différence d'approche qui existe entre l'approche de la science par la recherche de l'objectivité partageable et l'approche de la science par les lois de la nature. Les lois ne sont qu'une partie de la science, celle qui établie les structure de la trame. Une autre partie de la science est tout simplement les constats sans description de structure. Mais on peut aller plus loins : on peut penser que le liens existant entre les schémas ne sont pas tous de type « structure sur des concept », de sorte que le mot lois est restrictif pour l'étude des liens dans la trame. L'idée d'objectivité et de pérennité me semble plus adapté. Le plus simples des objets digne de l'étude scientifique ne sont pas tous de type lois. On peut notament citer l'histoire comme une sience. Dans une approche des sciences par les « lois de la nature », l'histoire ne serait qu'à moitié une science (en déformant son réel objet). L'histoire est la recherche d'objectivité dans les événements du passé et dans leur influences réciproque et futur ; il ne s'agit pas de « loi ». Il s'agit pourtant d'une recherche authentique d'objectivité partageable.

Intérêt scientifique
Maintenant désigner la science comme « l'objectivité partageable » est trop vaste car il est évident que certains constats objectifs ne sont pas à intégrer à la science. En particulier tous les constats purement personnel : « mon stylo est rouge » ne présente aucun intérêt pour la science. On devra donc affiner la notion de sciences en « objectivité partageable dont l'intérêt est potentiellement universelle ». Si nous avons passé sous silence ce dernier qualificatif, c'est parce qu'il est souvent inconsciemment inclu. Mais il est loin d'être aussi anodin qu'il paraît : le sens de « intérêt potentiellement universel » est très loin d'être clair, une phrase ambiguë à souhait pour dire quelque chose comme « digne d'intérêt ». Et même dans cette perception la plus simple, cela pose de nombreux problèmes. Par exemple un problème qui vient immédiatement est le suivant : la plupart des sciences sont organisé en discipline dont l'objet est bien définit. L'avancement des progrès à l'intérieure de chaque discipline est souvent réalisé dans une intention d'exhaustivité. L'exhaustivié à un coût important en temps de recherche. Or notre définition ne donne pas de priorité à l'exhaustivité. Que faut-il alors penser : la recherche d'exhautivité sur des sujets précis est une erreur de démarche scientifique ? Il est évident que non. Car l'exhaustivité apporte une perception objective et fiable. C'est dan le plus long terme qu'on peut s'interroger. Poursuivre un objet d'étude peut conduire à des lieux dont l'intérêt est clairement mitigé, est-ce encore de la sciences. On découvrir ici une des frontières subjectives de la sciences, l'idée « d'intérêt universel » est très liée à la culture, aux contextes qui favorisent ou handicapent, et même à chaque individu. C'est pourquoi il semble évident que certaines choses ne seront pas appeler science de façon univoque. Maintenant il existe de grande pôle de démarcation : toute connaissance objective partageable qui est réutilisable en permettant la lecture d'un phénomène réel dont la portée est une large partie de la population sera appelé science. Alors que toute connaisance objective partageable qui n'a aucune portée (perçue) de réutilisablité semble vouée aux seules connaissances de l'individu. La réutilisabilité permettant la lecture du monde est un principe très lié à la science, mais elle n'est pas ce qui distingue la méthodologique scientifique. Ainsi la frontière de l'intérêt scientifique sera forcément flou.
Cette notion d'intérêt confère à la science une dimension individuelle et collective incarné dans la culture. Je pense que si certains lieux d'intérêts semblent bien objectifs d'autres le sont beaucoup moins, et semble très culturellement liés. Cette remarque donne alors une dimension historique à la science. Les intérêts d'un moment (par exemple les recherches exhaustives dans une problèmétique donnée) ne sont plus les intérêts qui suivent (quand l'exhaustivité est atteinte et culturellement obsolète). Sur ce seul point, on comprend tout de suite que la définition de science ne trouvera pas d'entente commune . Puisque les intérêts individuel sont tous très éclatés, il est nécessaire de donner une dimension collective à la science. Pour cela le mot «potentiel » doit être définit. Vu la subjectivité de ce discours, il est clair que mes propositions n'ont rien de fondamentale, mais je propose de dire. On peut appeller science, ce qu'une perception moyenne appelle science. Moyenne sur les individus qu'il semble judicieux de pondérer par la tendance individuelle à rechercher à l'objectivité partageable (les 'scientifiques' de nature) et par la proximité avec ledit sujet à qualifier. Il se dessine ainsi une image très culturelle de la science. Cela pose le problème insolubles des précurseurs qui ont insuflé les ruptures d'avec le bon sens: ils ne seront qualifier de scientifiques qu'après reconnaissance de leur travaux par la collectivités scientifique. Mais ce problème semble assez prévisible : si l'on avait un critère infaillible de la science, la vérité serait déjà établit à tout point de vu.


Les ruptures de l’objectivité
Dans ma démarche de recherhce j’ai énormément placé en avant le fait que la connaissance de la trame pouvait bouleverser nos repères. Nous en avons donné des exemples détaillés (théorie de la relativité, théorie de la mécanique quantique) et nou n’avons cessé de nous référer à ces moment particulir ou l’objectivité nous obligeait à changer radicalement nos perspective. Si j’insiste beaucoup et même un peu trop sur cet aspect de la surprise de l’objectivité, c’est parce que ce type de rupture est souvent difficile à vivre : le déplacement de repère la remise en cause. C’est pourtant le seul moyen de parvenir à une plus grande objectivité. C’est une leçon qui est valable pour bien des domaines en-dehors de la physique. Et je dirais d’un façon général que le bon sens doit trouver son équilibre en ne privilégiant aucun appui principe comme absolu, ce qui est loin d’être aisé. Une fois cet équilibre toujours en attente trouvé, cetains on la tentation de rejeter la valeurs de leur appui. Mais ce n’est pas les appuis qui sont à rejeter ce sont les principes reducteur. Un appui ne devra être laissé (et en général plutôt modifié) que si les autres appuis en ont montré le bien fondé. Le déplacement de l’ensemble conduit vers une plus grande objectivité. On se rend compte qu’à l’échelle humaine ces déplacement sont difficile car individuellement il est difficile de remettre en cause ses appuis. On est tenté de les conserver par confort. La crainte est de voir tout l’édifice s’effondrer. Et la science moderne est aussi face à cette crainte : devant toute les remises en cause de tous les grand principe, devant la découverte de toutes les subjectivité, on s’interroge sur le fondement des sciences. N’en trouvant aucun qui soit assez solide, la crainte est présente. D’ailleurs les dérive existe, l’objectivité perd sa valeurs et n’a déjà plus de sens pour certain. Ce serait une erreur d’interprêter les réformes ainsi. Le bon sens à de nombreux appuis, la précision étend les cordages de sa tente, il lui faut donc de nouveau appuis à la mesure de sa dimension : des appuis solide et précis. Les déplacements de fondement son inévitables, il ne sont pas domageable. Sa couverture ne s’étend jamais dans le chaos : c’est de proche en proche que grandi le savoir. Il ne faut donc pas s’interesser qu’au lieu de rupture.
La plus grande partie de la connaissance est stable, bien fondé et efficacement objectivité. Il serait regrettable de s’attarder trop à ces difficultés passagère qui occulte la plus grande partie de l’objectivité : l’édifice stable et objectif du savoir bien établi.

Critique épistémologique
Quelles sont les connaissances fiables ? Sur quelles bases peut-on qualifier une démarche de scientifique ou de non-scientifique? Ce sont les questions fondamentale de l'épistémologie.
Beaucoup d'approche ont montré le chemin. Il ne s'agit pas ici de faire une critique détaillé de chacune des opinions les plus répendus sur la question, mais plutôt de montrer comment notre point de vue se confronte naturellement à plusieurs approches classique.

Descartes
L'idée de Descartes consiste à voir la science comme les connaissances pouvant être réduite en élément d'évidence que l'on peut apprécier à terme dans évidence globale.
Cette idée est assez proche de l'idée de bon sens. Le bon sens comme guide final autant dans la coupure, l'analyse que dans la globalité. L'idée de découpage de la réalité en réalité plus fine est assez proche de l'idée de la trame.
Maintenant il existe plusieurs point de divergence. Le problème de l'évidence comme satisfaisante est de nature délicate. L'évidence est un sentiment de nature psychologique insuffisant pour acrédité la validité d'une connaissance, d'autant que l'évidence ne nait pas seulement de l'objectivité partageable, mais aussi de cadre de confiance beaucoup plus psychologique. Le bon sens contient une compréhension de l'évidence beaucoup plus prudente, il s'agit d'un agrément global actif dans la recherche de confrontation et de cohérence étendu (et bien davantage encore, mais c'es là un bon sens éduqué).
Il y a aussi le problème de la réduction en élément simple : notre modèle envisage la connaissance comme la perception de schéma présent dans la trame. Or il semble que tous les schémas ne sont pas conçu sur la décomposition en élément simple. C'est un glissement de sens qui conduit à l'idée de réduction de la connaissance : chaque réalité étant acquise, elle devient une condensation « simple » car visible d'un seul coup d'oeil. Aussi toute réalité objective étant descriptible par concept « simple » (instantanée), il semble que tout se communique en élément simple. Mais cela pose deux problème :
l'évidence (l'instantanéité) est loin d'être équivalent l'objectivité. Il y une bonne a différence entre voir et être objectif. Et c'est justement là un des principal objet de la science que descarte n'avait pas vu.
l'évidence n'est que postérieur à l'acquisition : il faut souvent construire beaucoup d'artifice pour mettre en place la perception de certaines objectivité. Aussi la réduction est une sorte d'illusion.
Maintenant en posant l'utilisation du découpage(l'analyse) et de la raison (le bon sens), Descartes donnait une nouvelle direction à la connaissance : celle de l'affinement de la connaissance objective. C'était donc là un moteurs primordiale de la connaissance objective.

L'empirisme
Les théorie de l'empirisme fonde leur connaissance sur l'expérimentation en imaginant que toute connaissance est issue de l'expérience. C'est un point de vu généralement très matérialiste. 
Ce point de vu se trouve très bien représenté par l'idée que nous avons développé dans notre théorie de la connaissance. L'idée d'une « tabula rasa », d'une connaissance vide à la naissance est très proche du modèle que nous avons proposé. Ainsi la connaissance se fonde intrinsèquement sur l'expérience. (Il faut dire que dans notre modèle, nous avons laissé une place éventuelle pour d'autres réalités que les seuls réalité sensible. Seulement une telle place reste très obscur et tant donc à être minimisé).
Mais davantage encore dans la flexibilité, dans l'abscence d'a priori fondamentaux, dans le perpetuel affinement (autant des méthode de raisonnement que des connaissances) se trouve un rapprochement avec l'empirisme qui cherche la connaissance par l'expérimentation. Par principe notre modèle nous montre que l'expérience peut affiner toute perception.
La perception que propose notre modèle est donc fondamentale un empirsime. La connaissance scientifique se trouve à l'extérieure de nous : c'est la perception des objectivités partageables de la trame. Difficile d'être plus empiriste; du moins dans l'approche fondamentale.

Maintenant quand l'empirisme s'oppose au rationnalisme, notre modèle nous révèle un hiatus. Si dans le fond nous sommes profondément empiriste, par construction, dans la pratique la rationnalité est primordiale : c'est le bon sens éduqué. Nous sommes là au coeur du mystère de l'« article de foi » de notre modèle : croire que l'ensemble de ces expériences conduit au bon sens. L'impossible accès à cette réalité du sens au dessus de l'expérience doit laisser une place primordiale à la rationnalité comme fondement incontournable.
Ainsi quand l'accès à la science est posé comme essentiellement expérimentale, notre modèle distingue ici une naïveté de fond : l'expérience comme source impose l'expérience comme moyen. L'expérience montre justement la confiance dans la raison, dans le bon sens dans la logique, et même parfois... la méfiance envers l'expérimentation. Dans certains lieux, la raison semble plus forte que l'expérimentation.
En fait c'est le sens du mot expérience qui a été détourné, l'expérimentation qui nous a formé n'est pas la même que l'expérimentation qui nous apporte les connaissances objectives fiable.
L'intérêt de l'empirisme est d'éviter un des tords important de la dérive esthético-logique de la subjectivité. Nous l'avons vu, la confiance en l'esthétique de la logique conduit très souvent à des théories qui capte la confiance, mais qui sont construit en vase clos dans une cohérence purement interne. L'insistance empirique qui se rattache fondamentalement à l'expérimentation est un des gardes fou de cette dérive (mais elle n'en protège pas complètement car on peut aussi interpréter les expériences sur un modèle estétique à cohérence close).

Le rationalisme
L'idée de la raison comme source de jugement final sur la validité d'une affirmation s'approche d'assez près avec notre idée de bon sens premier. Il est vrai que notre bon sens est beaucoup plus exotique que ne l'est la rationnalité. Mais la confiance dans un jugement critique est bien la démarche que nous avons proposé comme final.
Nous l'avons dit et ne cesseront de le dire, le sens est le fond de la réalité. Cette approche est assez voisine de l'idéalisme incarné dans le rationalisme. Mais on va encore plus loin dans ce sens : les affirmations donnant pour réel les idées abstraites autant que les expériences matérielles se rapprochent encore bien davantage du rationalisme fixant les idées abstraite et la raison comme de pure réalité.
Quand nous avons réalisé une adhésion de foi donnant le bon sens comme le résultat d'un mécanisme de convergence et de particularité complexe, nous avons accepté de croire à une dimension supérieur à l'expérience : l'autonomie sémantique permétant de déplacer et d'examiner à volonté le sens des choses. Par cette autonomie (et par cette volonté) le sens n'est pas un seulement subit, il est actif, il possède une dimension supérieur à l'expérience : c'est ainsi qu'est la raison, autonome. Par cette autonomie mystérieuse (dont la mécanique ne pourra donner justification), la raison peut apporter meilleure compréhension de la connaissance en réalisant de plus fine interpolation, en observant la réalité par changemenent des angles de vue...
Cette raison ou plutôt le bon sens, est le coeur de toute perception, elle est donc maitresse des lieux. La raison (le bon sens) est donc bien un coeur indispensable de la connaissance, car elle est intimement liée à la forme de cette connaissance.
Cela nous conduit à ajouter que l'expérience n'est jamais pure car la perception est le fruit d'une construction raisonnée. L'expérience pure est carrément impossible, la raison est donc reine; mais cette raison nous l'avons nommée bon sens.
Après avoir observer la conconrdance, observons la différence. Le mot raison est mal adapté à la description de cette réalité qui permet la connaissance. Le mot raison disconvient en se rapprochant psychologiquement beaucoup trop des formes logiques. Le bon sens est beaucoup plus vaste que ce qu'on entend ordinairement par rationalité. Il ne peut d'ailleurs lui-même être apréhendé. L'idée que la réalité soit soumise à la forme logique (rationnelle) n'est pas recevable dans notre modèle. Notre fondement est plus large, dans le bon sens il y a la rationnalité, mais il y a plus encore, la réalité est beaucoup plus vaste et surtout elle ne se limite pas à la connaissance objectivable. La trame n'est pas seulement de nature rationnelle.
Maintenant, pour approcher la connaisance objective, la raison doit savoir fréquemment prendre le pas sur l'expérience qui est insuffisante et parfois trompeuse. Seulement ce n'est pas là une règle de la raison, et c'est par trop fréquemment un défaut du rationalisme. C'est même le principale grief que j'adresse au rationalisme qui ne voudrait de réel que ce qui est soumis à l 'explication rationelle et décortiqué en élément logique.
Pour ce qui est du fondement, on comprend pourquoi les rationalistes ont poser la raison comme fondement de la connaissance. C'est un peu la même raison que notre choix du bon sens. Il y a une sorte d'évidence en nous que le sens est celui qui donne forme à l'expérience par une organisation en notre esprit. Seulement la forme proposé par la rationalité fondamentale est beaucoup trop restrictive et non conforme aux réalités. C'est pourquoi les concepts de rationnalisme ont beaucoup évolu, ils ont perdu leur foi en la décomposition en élément simple et irréductible du sens.

Kant
Nous avons déjà abondament parlé de Kant et de sa réalité. Nous seront donc bref et nous concentrerons davantage sur l'épistémologie que sur les problèmes engendrés par son modèle.
Kant montre que la connaissance s'établit à partir de l'extérieure sur des impressions des sentiments déjà existants. En cela nous retrouvons la nécessité du bon sens comme préalable nécessaire à l'acquisition de connaissance. Kant étant davantage imprégné des connaissances scientifiques dur (mathématiques, physique), il a ressenti une différence importante entre le raisonnement naturel et le raisonnement scientifique. Il cherche donc en lui la morphologie des raisonnements qui peuvent attester de la pertinence des connaissances scientifiques. Il se trouve que ces raisonnement sont de nature essentiellement logique. Il construit donc un édifice de nature logique.
Pour Kant, l'activité scientifique est l'activité de l'entendement, de la raison. En cela, il a compris que l'activité de la connaissance fiable repose en effet sur une nature assez particulière. La fiabilité semble étroitement lié à des formes logique à des méthodes relativement repérable. Pour Kant, la connaissance scientifique fiable se construit donc par l'usage de cette logique et seulement dans la limite des accès qui lui sont possible. Kant établit là quelque chose de sensé : les limites de la connaissance a paritr de l'étude de son mécanisme. On comprendra que même si la mécanique évoqué par Kant diffère radicalement de celle de notre modèle, il y a là un point très important qui consiste à étudier la connaissance pour connaître la connaissance, et c'était là un chemin fondamentale.
Seulement, il y a plusieurs problèmes importants.
Le côtoiement important de la logique avec les données scientifiques n'est pas forcément issue de la morphologie de l'entendement pour les acquérir, mais peut-être plutôt de la morphologie des connaissances scientifique elles-même (au moins d'une bonne partie d'entre-elle). En effet notre modèle discerne la logique scientifique comme un produit importé de l'extérieure. Dans cette perspective, il semble assez normal que la construction Kantienne pratique soit surprenante et peu sensée.
Les limites proposées par Kant dépendent fondamentalement de son modèle qui est beaucoup trop logique par rapport à la réalité et donc beaucoup trop réducteur.
Kant n'aboutit pas aux connaisances objectives partageables, mais aux connaissances logiques fondées sur quelque restriction plus ou moins acceptables. La successeur de Kant on montrer que les restrictions Kantiennes, n'était pas suffisante, la logique laisse libre court à beaucoup trop de subjectivité. Il y a donc des connaissances kantienne qui ne sont pas objective par un manque de méfiance envers les conclusion de la logique.
A l'inverse Kant à trop restreint le champ de certaines réalité, car en posant la logique comme moyen nécessaire, il ne donne pas accès à toute les objectivités partageables.
D'un autre côté, notre modèle nous révèle que les « connaissances a priori » comme lien nécessaire avec le « réel en soi » pose un sérieux problème d'étranglement de la connaissance qui est insoluble en nature : en approfondissant les connaissances il sera impossible de trouver ces connaissance a priori, au contraire tout va s'éclater en une subjectivité inacessible.

L'épistémologie phénoménologique
En plaçant la pensée instantanée au coeur de la réalité. La phénoménologie cherche la connaissance fiable dans une morphologie de cette pensée qui ne peut être qu'entacher d'une profonde subjectivité.
En dehors de certains constats relativement objectivables (et l'on sait comment c'est dificille sur ce genre de terrain mouvant), la phénoménologie semlbe très mal placé pour apporter une épistémologie de la connaissance fiable. Et en réalité, c'est rarement la principale préocupation de la phénoménologie qui nous invite a aller aux « choses mêmes » plutôt qu'à les enfermer dans une lecture imposé, comme la volonté de fiabilité. Mais si elle fait, ma perspective me fait voir qu'elle regarde la réalité par une lorgnette tellement réduite qu'elle en perd l'essentiel de la réalité.
C'est en vouloant aller aux « choses mêmes » que la phénoménologie s'en détourne souvent. En effet, en croyant qu'elle sont à l'intérieur et qu'il faut les chercher dans la quintessence de la réalité profonde, notre modèle nous montre l'illusion d'un fond qui ne sera que des constat au mieux objectif et au pire auto-simulé. Mais ces constat parlerons de la science ou de la fiabilité perçu d'un intérieur profond, et pas de la science ou de la fiabilité en tant que morphologie pour elle-même. Le problème de l'épistémologie phénoménologique est qu'elle renverse le débat et ne peut donc toucher son objet, la recherche de fiabilité de la connaissance issue de l'extérieur n'a pas vraiment de sens pour une pure phénoménologie car l'extérieur n'a pas de sens fiable et profond.
Maintenant, au vu de notre modèle, il semble évident que la connaissance fiable possède une composante interne primordiale, en particulier le concept de fiabilité, de confiance, de sentiment d'objectivité. Il serait a penser sans remort que la phénoménolgie a des choses à nous apprendre à ce sujet.
Mais sur le fond, mon approche me fait regarder la phénoménologie comme une lorgnette croyant voir l'essence du monde dans une goutte d'eau parce qu'elle lui offre effectivement une vision périphérique. Seulement c'est en confondant sans cesse la goute avec son image que ses conlusions sont les plus pertinentes et c'est lorsque on parle des réalités proche de la gouttes qu'elle peut en effet avoir l'intérêt d'une loupe.
Les connaissances apportée par la phénoménologie sont donc seulement parfois objectives. Quand à savoir si elle peut apporter une démarche menant à l'objectivité, il semble qu'elle puisse en effet y aider.

Russel et la particularité de la logique symbolique
Russel ayant eu foi en la logique comme inhérente à la science à chercher à en exprimer la rigueur dans un collossal effort de traduction : exprimer la connaissance en montrant son intégration à une organisation logique cohérente et complète.
La logique rigoureuse est de nature mathématique, univoque et symbolique. Nous avons vue que le cheminement de la logique a mené tout droit à ce constat. C'est ainsi que la réalité fiable va être chercher non dans la perception de la réalité elle-même mais dans son intégration à la forme logique. C'était la conséquence naturele de la découverte de la nature symbolique de la logique.
Il y a à la suite de Kant, la vision d'une étroite relation entre la logique et la science. Mais au lieu de situer la logique dans l'interieure humain, Russel à la suite de frege et des découverte de la logique mathématique situe la fiabilité dans les règles symbolique.
Ce nouveau regard qui transporte la réalité fiable dans le langage qui est une troisième personne oublié dans la simple dualité expérience-raison. Le concept novateur est très interessant car il semble enfin être un appuis solide. C'est là tout l'intérpete de cet appui. Russel, mathématicien et logicien connait la force de cet appuis qu'il propose comme nouveau repère de la fiabilité.
Seulement notre modèle anticipe qu'une telle tentative est vouée à l'échec.
Nous assistons là à une curiosité de la trame : le symbole est un support qui rend bien compte des règles univoques de la trame (si tant est qu'on puisse croire que l'univocité se réduit à la logique, mais c'est là un autre problème qui ne nous préoccupa pas ici). Seulement utiliser le symbole comme base permettra uniquement de rendre compte de ce qui est univoque dans la réalité à savoir certaines structure, certains liens entre concepts dont le modèle univoque semble bien s'adapter.Si en mathématique l'ajustemet est parfait puisqu'elle est la science de l'univocité, il est autrement de toute les autres science. Et l'éloignement est d'autant plus grand que les sciences sont molles.
On entrevoit dès lors les grandes difficultés de Russel à résoudre les donné scientifique à la seule logique. L'intégration à son modèle est difficile. Ses discours semble confirmer que sa foi en la réductibilité des formes de la connaissance à la logique s'est bien amenuisé. Mais par notre regard nous pouvons aller plus loin : il se posera inévitablement le problème des fondement de la connaissance. La circularité des connaissances pratiques va trancher avec l'aspect linéaire de la logique qui creusera un écart entre le modèle russelien et les constats pratiques. L'aspect polymophisme fondmaentale et l'aspect élastique des connaissances ne sera jamais bien intégré au modèle car l'univocité est nécessaire (même en cas de polymorphisme), ce qui pose une distance irréductible entre le modèle et la connaisance qu'il sera probablement aisé de constaté.

La connsaissance issue de l'épistémologie de Russel possède alors une nature assez particulière : elle semble en effet très fiable dans sa forme. Fondé sur l'univocité elle ne peut être remise en cause par la logique. Par contre elle pourra toujours être discuté sur deux points :
les choix réalisés qui ont permi d'exprimer cette connaissance par le langage logique. La modélisation des théorie posera donc des problème de perspecitve insoluble. La traduction des concepts naïf dans la théorie sera discutable.
Les conclusions issues de tels système si elle sont inattaquable en logique, sont du moins contestable en pertinence. La logique possède comme principe la non contradiction, il est donc évident qu'une logique correctement mené ne pourra être remise en défaut logiquement. On évaluera seulement l'objectivité des modélisation et des conclusions. Rien ne nous laisse entrevoir que la logique s'applique uniquement aux connaissances faibles, le contraire et bien plutôt attesté. Autrement dit, des prémice légèrement erroné pourront aboutir à des conclusion franchement erroné qu'il restera à évaluer par le bon sens et l'ont comprend que le lien avec les prémices est souvent difficile. Mais plus difficile encore des prémices subjectives pourront aboutir à des conclusion subjectives qui ne seront très difficile à démanteler car la foi dans la logique peut ne pas percevoir la subjectivité de départ. Ainsi la connaisance issu de la logique peut être subjective et donc loin de l'objectivité partageable. A moins qu'on ait donné absolu confiance à la logique auquel cas on prendra la conclusion pour objective du fait même de sa construction logique. Et c'est là un danger énorme (beaucoup d'exemple comme les preuves ontologique ou beaucoup de raisonnement esthético-logique le montre). Ainsi la logique n'est pas garante de fiabilité des connaissances, de leur objectivité. La logique n'est garante que de la logique ce qui est déjà pas mal, car la logique possède un vaste domaine d'application. Seulement la fiabilité de l'objectivité par la logique est soumise à certains domaines de validité accessible par l'expérience.
Russel pensait que toute connaissance possède une forme logique et qu'il suffitde trouver laquelle pour après pouvoir affirmer des chose fiable par les principe du raisonnement logique symbolique. Mais il est possible que bien des objectivités partageables echappe au langage logique. Rien n'affirme que la logique soit une forme impérative de la connaissance objective. Notre modèle nous incite à avoir une certaine distance avec un tel présupposé. Conformément à Russel chaque logique possède en effet un dommaine d'application, mais la logique elle-même est pertinente seulement en certains lieux.

Au terme de cette étude de la réalité, l'épistémologie nous donne l'occasion de pousser un tout petit peu plus loin le rapport complexe qui existe entre l'objectivité et la logique :
Si la logique semble être très présente dans la connaissance scientifique, elle n'est pas donné comme une source incontournable. Dans la pratique des activités scientifiques, l'instinct (le bon sens) est beaucoup plus présent que la logique pour trouver affirmer et voir. Bien sûr, la logique impose sa forme à la connaissance dès lors qu'une logique est y reconnue. Mais affirmer qu'en tout lieu de la connaissance scientifique, il y a une logique et surtout affirmer que seule la connaissance logique est scientifique (objectivable et partageable) est un abus de principe contestable.
On trouvera des exemples de connaissances objectives quasiment instinctives (dans ce cas elles sont forcément non relier logiquement et donc difficile à apprécier en groupe). Comme exemple on a déjà citer l'exemple du temps où se déroulent les événement de la vie relié de façon indistinct aux événement. On peut citer aussi beaucoup de concept des science molle : l'amour, la vérité (hautement instructive sur le sujet),...
L'épistémologie Russélienne qui réduit la science à la logique est d'abord un choix de la définition du mot science : c'est prendre dans la science ce qui est symboliquement bien définit. Il est clair qu'une fois réduit au cadre logique tout semble bien fonctionner, car la science à été placé dans un environnement clos de la réalité qui est étonnament faible par rapport aux autres. Seulement Cette réduction n'est pertinente qu'à partir du moment où l'on a bien identifiés des objectivités partageables qui possède une nature symboliquement logiques. Autrement dit cela n'est que la réduction d'une science pré-établie à une forme de science illusoirement fondée (illusoirement car ce qui apporte l'objectivité n'est pas la réduction ni même la réductibilité de la connaissance , mais la reconnaissance que la connaissance est objective (le bon sens) et en particulier reductible).
La science dépasse le symboliquement bien défini. Les sciences molles en sont les témoins abondant : on constate de nombreux concepts objectifs et partageable qui interagissent, mais aucun lien logique ne les relie sous forme de système logique. Ces liens reste-t-il à trouver ? C'est possible. Mais l'existence même de science molle, puis l'étendue de ces connaissance puis le passage continue de la dureté à la molesse donne à penser que ce n'est pas une nécessité. Dans la trame la vision de la subjectivité et la téhorie de la connaissance l'élasticité des concepts donne à penser que la compréhension n'est pas nécessairement de nature symboliquement bien identifié, mais d'une nature beaucoup plus molle, beaucoup plus réceptrice de la réalité. On a dit que le raisonnement n'y est pas pour rien et la logique dans sa forme purement symbolique en est le sommum, mais la connaissance objective ne possède pas fondamentalement cette nature. On peut imaginer des objectivités partageable à tous niveau : dans la perception immédiate, dans l'usage de la raison, de l'évidence et dans l'usage de la logique rigoureuse, selon les domaines. Mais fondamentalement c'est le bon sens, un instinct incompréhensible qui nous donnera le sentiment d'objectivité d'un concept. On trouvera ainsi beaucoup de lieu de connaissance objective mélangeant instinct et logique dans des proportions très variables. Ainsi la réduction à la logique n'est pas une forme compatible avec la connaissance objective elle-même.
Pourquoi tant de monde sont-ils près instinctivement à poser l'inscription dans la logique comme synonyme de la connaissance scientifique ? Je vois deux raison
la première est la grande présence effective de la logique dans les sciences.
l'autre raison beaucoup plus caché mais pourtant très révellatrice tiens dans une autre approche de la science : la logique est le seul moyen d'établir des liens solides entre les concepts qui resiste à la manipulation. Ainsi la confusion entre l'objectivité partageable et la logique symbolique est issue d'une confusion qui existe entre regard fiable et manipulation fiable. La logique étant le domaine de la manipulation des symboles : la réduction donne automatiquement du pouvoir sur la connaissance (la pérénité de logique présuppose une manipulation potentiellement valide). La science comme manipulation (ou même comme pouvoir) se rapproche donc beaucoup plus de la logique symbolique, mais ne s'y réduit pas car comme nous l'avons dit précédemment il faut toujours le bon sens pour attester de la pertinence. D'un autre côté, la manipulation n'est pas restreinte à l'usage de la logique symbolique (du symbole peut-être davantage, mas c'est là un autre problème). En effet la science à manipuler les concepts bien avant de parvenir à ce point. Le bon sens y est pour quelque chose, la logique symbolique n'est qu'un pouvoir suplémentaire de fiabilité.
En résumé l'épistémologie russelienne quand on la restreint à des connaissances objectives et partageables donne effectivement la naissance à une science féconde et puissante, mais dangereuse car trop confiante (voir suffisante) vis à vis de ses outils ; ce qui ne la met pas à l'abris des égarements. Egarements qui sont d'ailleurs difficiles à établir à cause du pouvoir attracteur de la logique du à sa fiabilité. Fiabilité qui n'est d'ailleurs pas fondamentalement remise en cause par ces égarements... de là tout le problème.
Mais de l'autre côté l'épistémologie russelienne est potentiellement incapable de rendre compte d'une partie des connaisance qui sont des constats hautement pertinent et donc scientifique et pose un gros problème de méthode pour rendre compte des lieux de la trame ou se mélange logique, constat du bon sens et subjectivité.
Notre modèle nous dresse donc le constat d'un épistémologie intéressante car très inscrit dans l'objectivité, mais incomplète car tronquant la réalité, la nature de la connaisance et plus gravement la nature de la fiabilité qui était notre point de mire.

Il se trouve qu'une confusion est né de l'approche russelienne : l'idée que le langage est la source de la fiabilité et du sens des choses. Or ce n'était pas le langage mais l'univocité du langage symbolique qui était la source de cette fiabilité. Ce n'était pas le langage, mais la valeur sémantique associée aux symboles et aux règles qui était le sens du langage.
Beaucoup de discours sont nés sur le langage comme creuset de la fiabilité et de la réalité du sens. Notre modèle nous en montre l'illusion :
dans le la logique symbolique il y a là une parcelle de vérité, le langage est la tarduction abstraite de réalité de la trame, il est donc muni en tant qu'interpolation de la fiabilité existant dans la trame. Mais le sens des symboles passe par une reconnaissance des réalités de la trame. En eux même les symboles sont vides.
l'extension de cette réalité « directe » de la trames (qui a donc donné l'illusion de réalité) aux autres langages est un non sens : dans les langages naïfs, l'elasticité des concepts, l'immense largeur et subtilité des concepts, le sens reposant sur une réalité immense imposent la présence de contextes, imposent une perception intelligente, imposent une connexion aux réel par une interface doté d'un pouvoir de sens (forcément immense). Il n'est pas exclu que des formes de la logique soit bien présente dans un langage naïf, c'est même fréquent. Mais la subjectivité qui entourent les concepts rend impossible l'usage de ces concepts pour la manipulation d'un sens fiable. La fiabilité doit être soutenu par le sens et cela d'autant plus que le sens est subjectif.
Le présence d'une forme de réel dans la logique symbolique tient à la nature éminament univoque de ces réalités : l'univocité permet de pas déplacer le sens des symboles par manipulation. Après insertion dans de multiples contextes le symbole reste conforme à son sens initial. Les considérations logique issue de la manipulation offre don un sens valide. Cette validité est une propriété de la nature logique dans la trame : la logique symbolique est non contradictoire et applicable avec fiabilité à toute situation ou elle semble y être perçu. C'est pourquoi par manque d'univocité, l'enfermer du sens dans une manipulation symbolique ne peut être extrapolée à un autre langage qui serait naïf.

Bachelard
Bachelard propose une vision de la connaissance scientifique assez proche de nos conclusions : la connaissance n'est que connaissances approchées..
L'idée que tout ce qui a été découvert peut être revu et que la connaissance est une quête qui ne doit pas prendre fin, sont des idées assez proche de notre image de la trame.
De même sa volonté de concordat entre la rationnalité et l'empirisme, sa volonté de dialogue entre l'expérience et la raison, sont assez bien dirigés dans notre perspective du bon sens comme guide ayant pour support les réalités de la trame. C'est notre bon sens qui observe la trame. Une petite nuance qui nous confèrerait un brin d'empirisme supplémentaire : dans la science, il ne s'agit pas de rendre rationnelle les expériences, mais de chercher à discerner des expériences rationnelles.
Là où les opinions diffèrent légèrement c'est sur l'approche fondamentale qu'il fait de la rupture épistémologique. Pour Bachelard, ce que l'on sait est un obstacle à ce qu'il faut savoir. La connaissance s'occulte elle-même. « Scientifiquement, on pense le vrai comme rectification historique d'une longue erreur, on pense l'expérience comme rectification de l'illusion commune et première. ». « S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit ». Bachelard possède donc une vison très négative de la connaissance. Dans notre image de la trame la perspective de Bachelard est une course au néant.
Mon opinion de la science est différente. Si la vérité s'affine, la naîveté n'est pas forcément erreur. La science accumule une masse de fait durable dont la remise en cause n'est pas fondamentale. On peut dire que l'affinement n'est pas une remise en cause perpétuelle de la science. Le pouvoir qui nous est donné par les connaissances scientifiques témoigne de l'authenticité de cette science naïve. Je pense que Bachelard à réagit fort justement en fonction des renouveaux magistraux qu'imposait la science de son époque (avec une formation en physique qui plus est). De mon côté, j'ai aussi insisté sur l'idée de surprise existant dans la trame, mais j'ai ajouter que cela ne devait pas devenir un principe fondateur, c'est juste une des formes particulière de la trame qui ne peut d'ailleurs être qu'en raison de son immense pérénité.
Mais il est vrai que cette différence de point de vue sur ce que Bachelard appelle la rupture épistémologique est davantage une appréciation de valeur qui est d'un ordre plutôt subjectif.

Karl Popper
Karl Popper propose la réfutabilité théorique comme critère de véritable connaissance scientifique. A mon regard, l'effort de Popper réside surtout pour moi dans sa volonté à exclure des science les vérités en vase clos qui sont clairement éloignés de l'objectivité partageable. Il veut montrer que certaines discussion à forme logique sont insuffisantes pour être posé comme scientifique, ce que je ne lui concède que trop bien. Mais je vois plusieurs problèmes à la définition de sciences par cette méthode de la réfutabilité:
les connaissances réfutable (au sens de Popper), ne sont pas toujours des objectivités partageable. Elles sont parfois pure subjectivité. La réfutabilité n'est donc pas axée sur l'objectivité. En effet une théorie fumeuse construit sur des principes de cohérence interne dont la falsifications serait complexes ou subjectives permettrait de prétendre au rang de sciences, alors que manifestement elles ne serait pas fondées sur des données objective. (On peut voir là les pratiques ésotérique assez complexes qui construise elle même le sens de leur interprétation : numérologie, cabbale,.. la réfutation consisterait à montré que tout ces sens fabriqué sont issus d'unee sorte hasard, ce qui est déjà bien difficile à définir. On peut aussi parler de la psychanalyse dont la réfutation devrait venir d'une explication englobant les pratiques psychanalytique et leur donnant un autre sens, etc...). Mais c'est là un problème anecdotique qui peut être réglé par les définitions rigoureuse de Popper.
Et de l'autre côté les connaissances véhiculé par la réfutabilité sont limité par rapport au connaissance objectivable. La plupart des concepts utilisés pour définir la science physique sont basés sur un bon sens commun. Seule certaines affirmations de la théorie seront réfutable. Or les concept qui définisse une théorie ne sont pas directement issus de la réfutabilité. Ainsi la validation de la théorie n'est que partielle. On peut d'ailleurs même se demander ce qui serait valider. Prenons par exemple : un concept comme le temps est il un concpet scientifique ? Sous l'analyse de Popper, l'affirmation disant que « le temps qui fait se suivre sans cesse les événements de la vie existe » n'a pas de possibilité d'être réfuté, il n'est donc pas scientifique. Sont réfutables des propositions comme « le temps est indépendant de l'espace », mais pas l'existence du temps. Par contre au regard de ma définition le concept de temps possède une forte objectivité partageable, c'est donc un concept scientifiquement valide. Le temps est une évidence qui demandera comme tout concept à être affiné comme le montre la théorie de la relativité. Le tempsest un concept objectif partageable qui rend la notion du temps scientifique. En pratique, ce qui véhicule les connaissances scientifique, ce sont d'abord tous les concepts de sens (non réfutable) qui seulement après donnent éventuellement lieu à des contraintes réfutable.
La réfutabilité opérée n'impose pas la non scientificité. Les théories réfutées par des théorie plus fine ne sont pas non-scientifiques. Elles ont tout simplement un domaine de validité distinct. La plupart des concepts de la physique traditionnel ont été réfuté par la physique quantique : leurs existences ne sont pas fondamentales, elle sont de simples illusions. Pourtant cela ne leur ote pas le carctère de concept scientifiquement valide.
On a en même temps le problème de l'identité : « les cygnes sont toujours blancs ». Le fait qu'une seule réfutabilité pose l'erreur de la théorie pose le problème de l'identité : en effet les cigne ne sont pas tout « blanc partout » peut-on dès lors dire qu'il sont blanc. A la naissance, il ne sont non pas bien blanc.Dès lors la définition d'une théorie pose le problème du domaine d'application. La réfutabilité pose donc un vrai problème avec le domaine de définition des terme et le domaine d'application de la théorie. On peut imaginer des réfutations en tout sens de ce qui restera pourtant une objectivité partageable.
la notion de réfutabilité pose un autre problème : celui du sens précis de la réfutation. Si le concept est très clair en mathématique avec le principe de non contrandiction, il l'est beaucoup moins dans des champs où les théories sont beaucoup plus molle. Par exemple la question de Dieu qualifié de non réfutable est très discutable : c'est un problème beaucoup plus complexe qui dépende des définitions, des contours, elle sera à loisir réfutable ou non. La plasticité du sens empêche de donner une définition accessible. Voici un exemple grossier de problème : ma théorie consiste en l'affirmation « Il n'existe pas de Dieu capable de m'empêcher de terminer cette phrase. ». La théorie était réfutable, mais elle n'a pas été réfuté, sera-t-elle donc pour toujours correcte ?
Le fait d'être réfutable ne confère pas davantage d'objectivité, mais une nature particulière à cette objectivité. La réfutabilité apporte des informations d'une nature expérimentale et d'une nature discutable au moins sur l'impression. Mis on trouve ici un nouveau problème du principe de réfutabilité : il s'agit d'une donnée subjective. Est réfutable ce qui semble réfutable, n'est pas réfutable ce qui ne semble pas réfutable. C'est d'abord le sentiment qu'une affirmation pourrait être contredite qui pose l'idée de réfutabilité. Cette notion de semblant n'est pas seulement anodine, elle est d'abord un problème de fond. Beaucoup de théorie qui aurait été qualifier d'irréfutable à une époque se sont révellée réfutable à une autre par une approche complètement inattendu. La théorie des orbes solides qui portes les astres celestes était le genre de théorie qui semblait irréfutable puisque non accessible. C'est la cohérence de propriété physique nouvelle qui a détrôné cette théorie rélégué à l'obsolessence bien avant qu'une fusée ne passe derriere la lune. La notion de réfutabilité est un sentiment d'impuissance souvent subjectif.
Maintenant les théories scientifique les plus impressionnante sont celles dont les prédictions sont innatendus, dont la réfutabilité est évidence. La coroboration ou la réfutation est déterminante sur la cohérence de la théorie quand on ne sait pas ce qui va arriver. Mais pour une théorie possédant des contraintes évidentes (les cygnes sont blancs), on attend pas de réfutation, l'objectivité prime. C'est ainsi que fonctionne la science. En m'inspirant de Popper, je dirais donc que la science semble bien faire de réel percée dans la connaisance quand elle parvient à rendre objective des notions qui préalablement établie comme potentiellement réfutables. Elles apporte des visions d'une nouvelle nature sur des question à trancher. On peut dire que de telles théories font donc avancer la science, mais le rôle de la science n'est pas seulement d'avancer, de défricher de nouveau espace, le rôle de la science est fondamentalement de voir (ce qui est objectivement partageable). Entre avancer et voir, il y a des nuances loin d'être négligeables.

Au résultat, le principe de réfutabilité comme définition des sciences est tout à fait possible. Mon avis est seulement qu'une telle définition restrictive est gêante aux entournures réduit inutilement la notion de sciences, cependant elle apporte des réflexions loin d'être inintéressantes car elle navigue bien au coeur du sujet.


Téléologie de la science
Voilà donc la science définie : une objectivité partageable potentiellement réutilisable.
Au fait, la science oui, mais la science pour quoi ? Le rôle de la science est de connaître la trame ? Non , c’est là sa définition, sa morphologie, ce n’est pas son rôle ou sa place dans la vie. Après tout, on peut donner le rôle que l’on veut à la science. Pourquoi lui chercherait-on un rôle, pourquoi lui chercherait-on une place ?
Quelle est la place de la science dans la vie?
La science nous fait connaître, la science donne du pouvoir, la science donne des réponses, la science nous donne un regard du monde.
Je dirai que le rôle de la connaissance est son utilité. Toute ces qualités semble relativement neutre (du moins a priori) face au « que faire », car elle n'indique pas la direction à prendre. On ne voit pas bien comment la direction à prendre pourrait devenir objective sans dogme, mais après tout. Par contre dans tous les cas, on comprend facilement que ces qualités donneà la science le rôle d'un utile serviteur (et peut-être plus). Le principe même de l’utilité, c’est à dire servir, avoir un ouvrage comme prolongement inscrit dans un sens qui lui donne une place.
La science pour la science est possible mais cela l’éloigne de la vie dans le sens où c'est un choix subjectifs. La place de la science dans la vie doit être tracé. La vie est bien plus grande que la science, nous le verrons dans les prochains chapitre. Si l’on recherche le sens de la vie, rechercher le sens de la science signifie comprendre sa relation avec les autres réalités de la vie. Il faut que la science prennent place dans la vie. Ce qui peut être dit crument par la science doit être utile (par cette idélicatesse, on affirme que la science est insufisante pour expliquer le tout, et nous en reparlerons abondamment plus tard). La vie est loin de se limiter à l’objectivité, mais l’objectivité possède un avanvantage : celui d’être objectif . Cela lui donne beaucoup de sens : la science possède du sens, beaucoup de sens, il doit donc donner du sens à la vie. Mais nous verrons que le problème du sens n’est pas si simple.
Maintenant, on fera attention ; il ne faut pas confondre utile et rentable : rentable signifie avoir le maximum avec le minimum. C’est dagantage le rôle de la technologie dont la science n’est que le créditeur. La science elle consiste à connaître, à donner du sens. Il y a donc une contradiction avec la rentabilité : comprendre le moins possible pour comprendre le plus possible. La connaissance ne se découvre pas au rythme de notre volonté : avant de savoir, on ne sait pas ; mais surtout, on ne sait pas quand on saura.

La place accordé à la science dans la vie est multiple d’un individu à l’autre. Observons quelques exemple fréquent :
la science comme valeur fondamentale : comme la science est le principe de l’objectivité elle est choisi comme principe du sens. Seulement il sagit le à soit d’une confusion (penser que la connaissance se résume pas à la connaissance objective est une méconnaissance de la trame), soit d’un choix arbitraire de la vie : le positivisme.
La science peut être le moyen d’un autre sens, celui de la gloire perçue comme valeur de l’individu (être connu): chercher la connaissance pour être connu. Laisser un nom dans l’histoire, « celui qui a trouvé ».
La science comme supériorité de sens : le combat à la forces des idées, chacun veut y être le plus fort. Ce n’est pas une vraie science ; c’est une science de l’apparaître, (de la cohérence) pas de la connaissance, de l’objectivité (du « je vois là »).
La science comme source de plaisir d’émerveillement.
La science comme ersatz de sens : tellement préoccupant et interessant qu’on en oublie la vie dans ses aspects les plus inquiétant et désagréable . La science comme occupation.

Définir la place de la science est évidemment un choix subjectif, il faudrait connaître le sens de la vie pour connaître le sens de la science, mais certains choix sont plus subjectif que d’autres. Pour situer la place de la science, j’aimerai l’opposer à la place de l’art. C’est une présentation loin d’être objective, mais elle donne du sens à la notion d’utilité que j’ai énoncé plus haut.
Présentons la nature profonde de la science et de l’art :
La science est la connaisance de l’objectivité.
L’art est la création d’un sens culturel ou individuel à la subjectivité.
Opposons la finalité de la science et de l’art.
La science c’est le sens pour être utile.
L’art c’est le sens pour le sens. Ou plutôt le sens pour satisfaire.L’art est une fin en soi (si la satisfaction est érigé comme une fin en soi) alors que la science est un moyen.

Avec ces définitions on peut dire que les limites sont loin d’être nettes :
il est possible de pratiquer les disciplines scientifiques en faisant téléologiquement de l’art : le plaisir de la connaissance, de l’émerveillement que procure la connaissance. Ou plus encore, en faisant fit de l’objectivité : en prennant la science comme support subjectif (le plaisir numérologique).
Il est possible de pratiquer les disciplines artistique en faisant téléologiquement de la science : l’étude de l’art pour la connaissance des techniques, pour la connaissance de l’homme, pour la connaissance de l’art. On peut citer le cas particulier : pratiquer l’art pour la connaissance de soi. Seulement cela conduit la plupart du temps à des connaissance subjectives, parfois objectives mais la plus part du temps non partageable. Ainsi il n’est pas classable dans la science telle qu’on la présentée.
Mais c’est justement ces mélanges qui montrent l’intérêt téléologique de la science perçu comme art. Ce n’est pas son sens le plus objectif dans la vie, son sens est de donner du sens objectif et non pas subjectif, donc utile.

En apportant la connaissance la science offre un pouvoir : celui de faire plus. A la suite de la connaissance les questions qui s’offrent sont « le fera-t-on ,» (va-t-on faire cette chose qui est rendu possible par la connaissance) et « que feras-t-on ?» (plusieurs usages sont possible pour cette connaissance dans quelles directions va-t-on l’utiliser).
La science est une connaissance que l’on aimerait neutre, c’est-à-dire qui n’en prescrit pas l’usage. La science est fait pour donne du sens, quel sens fabriquera-t-on avec la science, quel sens donnera-t-on à la science ?
C’est le sens que l’on donne à la vie qui donne une incarnation au sens de la science.
On sait que la science a permis la bombe atomique, le clonage, mais aussi la science est souvent un prétexte pour justifier des théories qui n’ont pas leur origine en lui. Est-ce la phrénésie de la connaissance qui pousse inévitablement à faire tout ce qui peut être fait. Non ! car qui fera volontairement ce qu’il qualifie ressent comme innacceptable. Mais ce n’est pas seulement le problème de l’inacceptable, c’est le problème de la direction. Ce sont les questions que pose l’usage de la science : la science utile à quoi ?
Pour cela il faut un sens qui dépasse celui de la science. C’est ce sens là que je recherche ; probablement plus encore que le contenu scientifique qui accroit pour moi un pouvoir dont je ne sais que faire.

Michaël Klopfenstein © 2007



La trame une image de la réalité.


Un regard philosophique sur Les mathématiques


La Science est recherche de la réalité objective partageable.

Le sens est le ressenti instantanné d'un tissu organisé de concepts formant une unité cohérente liée à la totalité de nos aquisitions (qui sont pour chacun un autre sens).