Lintitulé
« sciences humaine » est une bonne image de son
contenu : en fournir une définition est loin dêtre
aisé.
Nous le définiront sans aucune prétention en parlant des
sciences moles qui cherche à comprendre lhomme.
Le mots « moles » signifie subjectif. Non que leur
contenu soit entièrement subjectif, mais plutôt que ce contenu
ne trouve pas dénoncé morphologique objectif qui permet
de positionner chaque condensation à une position objective dans
lobjet de la recherche.
Ces sciences se présente donc avec un objet et une accumulation
déléments objectifs dont il est difficile détablir
une structure. Lexistance de fait objectif à lintérieur
dun objet détude fixé peut faire prétendre
ces discipline au titre de sciences. Car il sagit bien de savoir.
Seulement lorganisation, la méthodologie, le sens à
donner à ces connaissances est une tâche difficile.
On peut présenter lexemple de lhistoire qui est excellement
représentatif du problème : une multitude de fait (qui
sont les faits historiques) dont lexistence est objective, dont
la forme est beaucoup plus subjectives et dont les relations internes
qui leur donne sens sont souvent beaucoup plus subjectives. Sans ajouter
les difficultés de méthodologie de la discipline historique
qui repose sur une grande subjectivité puisquil sagit
justement de faire la part entre lobjectif et le subjectif. Lexemple
est très bon dans le sens où doit donner du sens à
une objectivité sans conteste qui se noie dans une subjectivité
sans conteste. Si lon fonde la discipline sur sa méhodologie,
on peut dire quil existe forcément beaucoup de science de
lHistoire qui donne lieu à beaucoup dHistoire de lhomme.
Mest avis quil est possible de passer au dessus de ces clivages
en faisant de la méthodologie un outil plus quun sens. Reste
alors à définir lobjet commun, il sera forcément
grossier. Et chaque méthodologie justifiant sont propre intérêt,
il ny a aucune raison pour quelle ne se forme pas en branche
distinct. Quel différence avec ce qui existe déjà ?
La légitimité de lautre, tout simplement.
Lexistence dune continuité entre objectivité
et subjectivité se retrouve avec plus ou moins de force dans toutes
ces sciences. Lobjectif méthodologique générale
de toute ces sciences consiste donc à parvenir à la limite
de lobjectivité possible. On comprend donc quil nexiste
aucune limite méthodologique fondamenale à ces sciences.
On comprend aussi quelle navigue fréquemment en « eau
trouble », cest lobjet même de son étude
qui le veux (jusquà la découverte éventuel
dun sol dur).
Si la première partie de ces sciences consiste en laccumulation
de fait objectif, la seconde partie qui vient naturellement de ces sciences
consiste à la recherche de maximal de lobjectivité
et donc à la spéculation. Pour chaque discipline, La volonté
de donner une réponse à lobjet de son étude
lincite sans cesse à produir des modèle ou des théorie
cherchant à donner du sens à lensemble des faits objectif
accumulé. Une grande différence avec les sciences dure est
que le sens recherché nest pas nécessairement de nature
morphologique, il peut notament sagir de sens méthodologique.
Le sens nayant pas de limite connu, on imaginera toute les formes
possible des réponses apportées. Bien sur un certain nombre
de ces sciences ont calqué leur stratégie sur les sciences
dure, tout simplement en se fondant sur la méthodologie de la recherche
morphologique (le courant du structuralisme). Si cette tentative est intéressante
en soi, il me semble quelle relève clairement de lutopie,
car quel bon sens y a t-il de soumettre le sens à une forme prédéterminnée.
Lobjectivité se trouve dans la connaissance de la trame.
Maintenant il est clair quon ne connaît pas beaucoup dautre
forme dobjectivité partageable pouvant être digne de
ce nom (partageable par quiconque pourrait accéder au concept).
Cest pourquoi il peut sembler normal de privilégier cette
voir. Mais ce ne sera pas lavis de tous, car quiconque sest
plongé dans létude de certains objet (la philosophie,
la psychologie (de haut niveau), ) réalisera quétablir
des recherches sur la seule base de la méthode morphologique relève
de la pure subjectivité.
Ainsi ces sciences humaines qui cherche à connaître lhomme
sous différents aspects sont au cur de problème rudement
difficile.
A cela il faut ajouter une interrogation sur la nature de lobjets
même des différente discipline : en effet si certaines
disciplines possèdent un objet dont lobjectivité est
satisfaisante (lhistoire, la psychologie, lethnologie, léconomie,
la sociologie, ) il est dautre domaines dont lobjet lui-même
repose sur une hypothèse subjective (la psychanalyse, la phénoménologie,
la sémiotique ). Ces dernières sciences proposent
une hyptothèse à partir de laquelle est échaffaudé
une structure qui permet dinterpréter les réalités :
que reste-t-il de lobjcetivité autant dire que la subjectivité
est reine ? Non, ces tentative sont interessantes dans le cas ou
leur structure permet de mettre en évidence de nouveau fait qui
viendrons attester leur objectivité et donc leur capacité
à atteindre lobjectivité de leur objet. Seulement
il arrive que certain soit satisfait de la seule subjectivité comme
si le sens pouvait être une décision individuelle. Lobjectivité
serait une mythe. Je pense quon comprend pourquoi je ne puit maccorder
à une telle position. Ces sciences nont pour moi de valeur
que dans leur capacité à produire lobjectivité.
Et cest un phénomène tout a fait typique de ces sciences
humaines : lexistence dinitiative de sens. Il nest
pas rare quun individu de part son histoire et ses questions trouveune
réponse dans une démarche de sens particulière. Cest
alors le point de départ dune discipline a part entière.
Le connaissance de lhomme ne soffre pas sur un plateau, toutes
les tentative (objectivement fondé) possède une chance daccroitre
lobjectivité. Les classifications standard nont pas
de raison dêtre dans ce domaine des sciences humaines car
il nexiste fondamentalement pas beaucoup de rupture objective qui
permettent de donné une idée du tout. Cest pourquoi
les initiatives, la mutiplications des angles dattaques est un principe
intéressant en soi. Et donc en ces lieux plus quailleurs
il faut accepter une remise en cause permanente. Les appuis sont nécessaire
pour avancer, le problème est que ne possédant pas dappuis
digne de confiance, soit on avance pas, soit on tente davancer à
tâton.
Sur
la question de lobjet même de la discipline on peut parler
de la particularité de la philosophie qui possède une infinie
difficulté à saisir son propre objet. Je dirais quune
unité général de la philosophie consiste plus ou
moins à définir la façon dont il faut comprendre
le sens des choses, il y a tellement de façon très opposé
de dire cela que la définition est difficile (le mot chose le mot
sens et le mot comprendre on tellement délasticité).
On ne saccordera dailleurs pas vraiment sur la mienne. On
peut dire par contre que des pans entiers de la philosophie dépendent
dobjets assez bien objectivé (par exemple examiner le fondement
et la logique des concepts qui semblent les plus généraux
dans le regard sur la vie).
Dans
ces disciplines plus encore quailleurs, un des intérêts
fondamentaux est de distinguer la subjectivité de lobjectivité.
Car dans ces disciplines il ne sagit pas dun exercice de précision,
cette distinction est n écessaire au cur et au quotidien
du contenu manipulé. On ne peut rejeter ces sciences sous prétexte
de subjectivité, car il est rare quelle ne soit pas façonnée
dune multitude dobjectivité.
On peut dire que lobjet de ces disciplines portent sur des region
de la trame où la subjectivité est reine. Mais généraliser
trop loin dans ce sens serait un défis au bon sens. En ces lieux,
lessence de la connaissance consiste donc à chercher toute
lobjectivité qui peut exister dans ce royaume de la subjectivité.
De façon pressante il se pose une question incontournable :
celle de lintégration de ces disciplines à la connaissance
générale. Il est plus que fréquent que cette intégration
soit justement noyé de subjectivité. Il est plus que tentant
de se baser sur de modèle subjectif afin de tirer profit de la
connaissance. Mest avis que ce nest pas une mauvaise quand
est bien conscient des enjeux par une pratique objective:
la connaissance et la conscience permanente de la subjectivité
dun tel modèle et nécessaire pour ne pas construire
des erreurs (objectives) en appelant objectivité ce qui nest
que subjectivité.
La connaissance et les usage à tirer de ces modèles doit
être fondé sur son contenu objectif, et quand le besoin nous
tenterait de faire le contraire il faut laccompagné de la
conscience du risque encouru et dans une volonté de produire lobjectivité
(la logique du risque pour parvenir).
Mais
de façon plus pragmatique, à force de vivre dans un univers
subjectif, je crains que la nature humain ait une tendance plus que prononcée
à donner du sens outre mesure et donc à donner au modèle
plus de sens quil nest capable den justifier au détriment
de la reconnaissance de la subjectivité. Je crois que cest
un inévitable comportement humain qui ne trouve de mesure que dans
un permanent ressourcement au cur du bon sens de la globalité
de la vie.
Après
ce discours je pense quon comprendra la raison qui me retient détablir
ici une taxinomie des sciences humaines. Les grandes lignes existe objectivement
on peut donc commencer une esquisse seulement comment sarrêter
car on ne sait jamais et on ne peut savoir où termine lobjectivité,
car par définition de la trame cette question na pas de sens.
Cest dans un regard du globale au précis que lobjectivité
se voit, dès quelle incite au soupçon (après
les aller et retour du local au global), on peut dire quelle na
pas acquis lobjectivité. Quand on a vu « lobjet »,
son objectivité ne se discute que pour voir si elle subsiste pas
pour voir si elle existe. Cest un principe fondamental de la connaissance
tiré du modèle de la trame.
Exigence
et liberté
Les
sciences humaines s'intéressent à la dimension typiquement
humaines. Autrement dit, c'est la recherche d'objectivités qui
portent sur les motifs typiquement humains.
La difficulté rencontrée dans ces sciences est le manque
crucial d'objectivité globale. Les constats réalisés
forment de petits îlots d'objectivité qu'il est bien difficile
d'intégrer à des dimensions plus vastes. Ainsi, le sens
de l'homme est très loin d'être unifié par les sciences
humaines. Les approches sont nombreuses et se multiplient sans cesse.
Certaines sont fondamentalement beaucoup plus objectives que d'autres
(la géographie humaine est dans l'ensemble beaucoup plus objective
que la psychanalyse par exemple).
Ces sciences sont nombreuses, mais on pourrait y inscrire une césure
fondamentale :
· les sciences qui portent sur l'observation extérieure,
sur les faits humains
· et les sciences qui portent sur la dimension intérieure
: la sémantique humaine.
A priori, les sciences ont pour vocation de rechercher fondamentalement
des faits objectifs (des condensations fiables) qui sont donc des faits
extérieurs. Mais comme il est impossible de distinguer ce qui est
extérieure (interpolation) de ce qui est intérieur (libre),
nous sommes au cur d'un problème insoluble en théorie.
Cependant, ce problème est tout de même approchable en pratique
par la convergence asymptotique, c'est un long travail d'observation qui
possède aussi ses limites et sa subjectivité.
Notre approche (par nos deux pierres de fondation) nous apporte des renseignements
précieux sur l'objectivité de ces sciences humaines. Elle
nous révèle un problème méthodologique de
fond :
· la réalité n'étant qu'apparence de condensation,
il peut y avoir des condensations qui n'apparaissent que sous certains
angles de vue et qui sont donc intrinsèquement beaucoup plus subjectives.
On parlera de condensations conditionnelles. On pourra rétorquer
que toute condensation est conditionnelle car elle suppose un apprentissage
de la perception, et cela est vrai. Seulement, la réalité
extérieure est définie par son objectivité partageable
à quiconque recherche le motif. Il arrive donc que certaines réalités
(que chacun peut vérifier) soient accessibles que sous des angles
très particuliers. Maintenant, les " réalités
conditionnelle " peuvent être comparées à une
illusion d'optique visible sous un contexte particulier, alors qu'une
objectivité perçue affirmera sa réalité malgré
des changements d'angle de vue. Si les illusions d'optiques sont des apparences
de la trame comme bien d'autres, elles ne sont pas forcement très
pertinentes, dans le sens où leur aspect conditionnel est plus
handicapant qu'utile à la perception d'une objectivité plus
grande.
· Il est possible que la complexité des interrelations entre
objectivités (déjà peut fiable) soit si importante
que l'on ne puissent pas rendre compte d'une organisation de motifs unifiée.
C'est l'hypothèse où la réalité ne peut être
réduite à une perception unifiée objective.
· Le manque de perception de l'unité peut être beaucoup
plus profond en certains lieux qu'en d'autres parce que les motifs sont
beaucoup moins condensés que dans d'autres. Autrement dit, ce n'est
pas seulement la complexité qui peut poser problème, mais
le manque de condensations intrinsèques des motifs.
Toutes ces difficultés ne concernent que le regard sur l'extérieur.
Quand on réalise que l'intérieur possède lui aussi
une dimension incontournable, l'embarras augmente : la sémantique
humaine joue un rôle fondamental dans la perception ; on ne peut
jamais savoir si un regard un peu subjectif est une perception extérieure
ou si c'est une construction intérieure fonder sur quelques concepts
libres de toute observation.
En pratique, on peut cependant pister bien des " constructions libres
" qui se font passer pour des réalités extérieures,
en utilisant :
· une analyse des concepts pour vérifier qu'ils ne sont
pas des constructions purement inventives par des logiques sans supports
expérimentaux.
· par une observation élargie du bon sens sur la conformité
des conséquences de notre observation par ces motif avec une observation
extérieure à ces motifs. La cohérence est-elle réelle,
fausse ou auto-construite ?
Seulement, il peut aussi exister une dimension humaine typiquement intérieure
qui ne soit pas approchable par l'objectivité. Et là le
problème du sens ne se posera pas en terme de fiabilité.
Mais on ne voit pas comment on pourrait parler avec objectivité
d'une telle dimension... par définition.
Les
sciences humaines sont à juste titre appelées des "
sciences molles " parce qu'elles ne livrent pas d'appui suffisamment
solide pour construire une unité globale. Par contre, elles produisent
cependant bon nombre d'observations fondamentalement objectives. Mais
ces observations restent beaucoup trop isolées pour apporter une
cohérence globale au sens de l'homme.
La multiplication assez récente des approches de l'homme sont profitables
à la connaissance objective de l'homme (quand elles sont vraiment
fondées sur une recherche d'objectivité, ce qui n'est pas
toujours le cas), mais elle révèle aussi un fait qui s'élargit
en pertinence : la dimension humaine est tellement vaste que son accès
global semble toujours s'éloigner par une approche objective.
La Science est recherche de la réalité objective partageable.
Le sens est le ressenti instantanné d'un tissu organisé
de concepts formant une unité cohérente liée à
la totalité de nos aquisitions (qui sont pour chacun un autre sens).