Pièges en philosophie

De ma lecture, de mon bon sens, a jailli en moi un esprit critique. Je cherchais à comprendre, alors j’ai lu, j’ai écouté. En lisant, en écoutant en observant, j’ai appris, j’ai cru comprendre certaines choses. C’est ainsi que des concepts ont pris forme en moi, une compréhension ou plutôt une perception d’une réalité. Cette perception m’oblige à revoir à réorganiser à réinterpréter mon apprentissage, mes connaissances, mon savoir. Et sans cesse par l’ajout de perception qui s’accumulent en moi, tout se transforme insensiblement, les centres de gravité et les équilibres se déplacent, mais l’ensemble prend une masse de plus en plus grande. Et tout doucement seul les situations en équilibres instables sont proches d’être basculés, seulement tant que je ne sens pas de trouble et de vibrations, je ne connais pas la situation d’un centre de gravité : est-il proche de l’équilibre instable ou est-il stable et bien affermi. Si le poids s’accumule et que rien ne bouge, et que rien ne tremble, j’ai bien à penser que la situation est stable sans pouvoir en présumer.
Cette de cette stabilité qui se crée en moi des sentiment d’objectivité croissante. Aussi en considérant non plus mes acquis mais ce qui a participé à ma formation : les lectures, les discours qui ont formé mon opinion. Je les considère sous un autres jour et je perçois mieux maintenant ce qui diverge entre elles et par rapport à mon acquis présent. C’est pourquoi j’aimerais formuler une critique, une critique qui vise à pointer ce qui me semble être des subjectivités caractérisés. Evidemment dans ma critique il y a aussi un jugement moral qui sous-entend la malfaçon de certaines subjectivités. J’ai d’ailleurs fait part de telle critiques en parlant de la réalité, mais c’est à la pratique de la philosophie que je m’intéresse ici. En effet beaucoup de mes lectures m’ont montré des démarche qui me semble très subjective, et qui était pourtant présenté comme des objectivités. Si je construit une critique à ce sujet, c’est à fin de mettre en évidence ma position et de préciser ma démarche. En effet l’attitude critique ne me semble acceptable que dans l’auto critique. Or sous le regard de ma théorie adresser une critique ne fait que situer une divergence d’objectivité, elle set donc à étéblir les liens est les interaction entre deux position, et par là même elle situe, elle précise la position.
Voilà pourquoi j’aimerais concentré ici, quelques remarque éparse de mon cheminement ajouté de quelques autre remarques. Ainsi je dresse une petite liste des principales subjectivités que contiennent à mon goût un certain nombres des démarches philosophique que j’ai pu lire :

L’objectivité
Je pense que s’il est un lieu où la démarche doit intégrer la mesure de l’objectivité, c’est bien la philosophie.
Evidemment toute connaissance peut-être mesuré en objectivité. Mais toute ne prétende pas à l’objectivité, ne faut-il citer que l’art ou la vie elle-même dans son vécu quotidien pour nous en convaincre. Evidemment d’autre discipline requiert l’objectivité, c’est le cas des discipline scientifique. Elles y parvienne avec plus ou moins de succès. Pour ne s’en convaincre on peut citer le clivage habituelle entre science exacte et sciences humaines. IL est d’ailleurs amusant de constater comme le mot exacte s’oppose au mot humain dans ce clivage. Je pense qu l’idée de la pensée et de la trame traduise bien cette opposition qui est en faite naturelle.
La différence avec beaucoup d’autre connaissance est que la philosophie cherche un sens à la connaissance, elle cherche non seulement une base sur laquelle s’appuyer pour donner de l’envergure à la connaissance et un développement sain, mais aussi une direction à prendre. En fait ces deux raison n’en forme qu’une le mot « sain » trahi la valeur morale qui est l’objectif de la philosophie. Il est vrai qu’on peut faire de la philosophie uniquement pour étendre la connaissance, mais.la logique n’a aucun intérêt en elle même, l’image donner par la logique mathématique me semble claire : la logique peut construire ce qu’elle veut. Toute l’objectif de la connaissance, de la comprhénesion ne consiste-t-il pas à vivre. Si d’autre pense autrement, alors toute philosophie est acceptable, tout discours, toute bétise, toute subjectivité, il n’y a rien qui compte, puisque seule la connaissance compte. Pourquoi connaître le réel qui résonne dans la trame plus que le réel fabriqué de toute pièce. Pourquoi attribuer à certains résultats plus de crédits, de valeurs plus qu’à un autre. On en revient toujours au même, à la question de la valeur, c’est une question morale. Nous parlerons du problème des valeurs et de la morale ultérieurement.. Mais recherchant cette morale, recherchant le chemin, recherchant le sens des choses, le seul repère qui m’est apparu pour l’instant est l’objectivité. S’il est une morale, il me semble du plus sensé que l’objectivité ait dans la morale une part importante. Il me semble que dans l’ensemble peu de gens remette cela en cause.
En refusant un tel point de vue, je ne vois pas trop ce que peut-être la vie, tellement l’objectivité est au cœur du mécanisme humain. Et adoptant un tel point de vue, toute subjectivité est à craindre, toute spéculation est recevable, car la recherche humaine impose la spéculation. Si la philosophie a une vocation morale comme toute démarche de compréhension à un degré plus ou moins objectif, il me semble que la philosphie n’est pas la dernière en lice. Ainsi vu l’importance du sujet, il me semble impératif d’en mesurer l’objectivité bien davantage que la cohérence.
Or cette recherche d’objectivité et surtout de mesure de l’objectivité est souvent absente. L’objectivité est souvent remplacé par la cohérence logique. Si au moins c’était la cohérence globale, ce serait une preuve de bon sens, mais c’est bien souvent plus le raisonnement et l’impression de cohérence du système qui est mis en avant. Je ne m’étendrai pas sur les critère d’objectivité, elle a été notre recherche jusqu’ici. Je ne m’étendrai pas non plus sur la valeur de cette objectivité, nous nous y intéresserons plus tard. Mais dans l’ensemble ce manque de recherche d’objectivité et de globalité, ce manque de recherche de résonance dans la trame. Me semble être un défaut très important, vu l’aspect primordiale de cet objectivité dans la recherche.
Il est évident qu’il existe des facteurs atténuant à ce tord :
le premier facteur est l’acceptation fréquente de la logique comme premier élément, comme base du jugement. Ainsi lorsque la raison à parlé , il n’y a rien à ajouté.
Le second est le principe d‘auto-persuasion : la cohérence et les mécanisme mentaux apporte une autosuffisance mentale qui néglige la recherche de l’objectivité.
Nous reverrons ces points plus en détails.

Il est si fréquent de voir que le manque de recherche d’objectivité conduit à des conclusions très nettement abusive : faut-il simplement relire les anciens (lorsqu’il parle de la nature, de la matière et qu’ils explique le monde) pour s’en convaincre. Aujourd’hui la science ayant progressé le monde a pris un sens beaucoup plus précis, mais évidemment un sens qui est loin d’être abouti.

D’un autre côté on comprendra bien que dans une démarche, on désire nettement plus avancer que piétiner. Il est normal que l’on spécule et que l’on attende de l’autres la critique. Mais j’ai malheuresement l’impression de sentir qu’il est fréquent qu’on ne l’attende pas. Et c’est là le cœur du problème. Si l’on attendait la critique on montrerait soi même une tendance à l’auto-critique, on armerait beaucoup moins ses flancs pour l’éviter en inventant des subterfuge nécessaire, et l’on se garderait ainsi de bien des subjectivités, il me semble.
(Difficile de terminer un tel sujet par un autre mot)

Les bases
Le problème des bases est un problème de base de ma démarche. En effet la question consiste à savoir que choisir pour débuter, pour initier une réflexion ou une interrogation. J’ai fait part de la grande difficulté que cela présentait à mon goût. Ce problème est d’autant plus vrai qu’on a un regard tourné vers l’objectivité il me semble. Ainsi toute démarche hâtive me semble suspecte de subjectivité. Si la raison prise comme base possède une tendance à l’aveuglement nous l’avons déjà expliqué, elle devrait par contre susciter de nombreuses questions d’existence. et surtout dans le cadre de la raison. Il me semble que dans beaucoup de discours logiques et philosophiques , il manque les bases sur lesquels il s’appuie. C’est au lecteur de le découvrir.
Dans le meilleur des cas c’est l’histoire que fourni les bases. Elle ne sont pas cité, il faut donc essayer de se placer dans le contexte historique pour situer le discours. Mais bien souvent, le discours part de présupposer acquis qui ne sont pas cité, pas mentionné.
On pourrait se dire alors qu’il y a tellement de supposer acquis qu’on ne peut pas se permettre de les citer. Mais telle n’est pas la question. La question est pourquoi commencer par ce bout là plutôt qu’un autre, pourquoi commencer avec tel acquis.
Si c’est gratuit, il me semble nécessaire de le dire, et donc d’insister sur la subjectivité, après tout il faut bien commencer par un bout. C’est donc acceptable de commencer par n’importe lequel. Si ça n’est pas gratuit, raison de plus de les présenter, de les peser et de les argumenter.
Mais bien souvent il me semble que la démarche est initié comme une nouvelle donnée, à accepter tel quel, sans quelle soit discutée ou relativisée. Ce qui n’est pas encore le pire. Le pire est l’impression d’objectivité qui est sous-tendu par le discours. L’auteur donne souvent l’impression d’objectivité que nous lecteur on ne perçoit pas. Autrement dit on se sens pris au piège de la nécessité d’accepter les bases présentés. Si l’on ne possède pas de base qui nous permette de nous situer par rapport à son discours, et que le discours nous semble peut objectif, on se retrouve prisonnier de sa subjectivité.
L’intention n’est pas forcément malhonnête. En effet, la construction philosphique se veut souvant être une construction logique, avec des règles précise. Or un système bien construit sur la logique se doit de chasser le doute logique : c’est pourquoi les base ne sont souvent pas commenté, relativisé ou expliqué. Mais n définitive une telle attitude est-elle objective. Est-elle même logique ?

La multiplicité des bases qui ont été choisie historiquement témoigne de leur subjectivité. Si l’on s’intéresse à toute les choses qui peuvent devenir une base un point de départ d’une philosophie qui s’érige en un système général, il suffit d’observer la vie et l’on trouve beaucoup de base possible :
Tout ce qui semble indispensable à la vie, ces réalité sont en nombre incalculable pour nn’en citer que quelques une : l’esprit, la matière, la vie, l’humanité, les lois phsyiques, les lois mathématiques, mon corps, mes parents, l’air, la terre, mon cerveau, les atomes, mon cœur, l’électricité, ma respiration, l’eau, etc… tout ce qui est indispensable à la vie ou à ma vie, je peux donc changer tous les article en article possisif.
Tout ce qui influent dans ma vie. Ce n’est pas tout à fait la même approche que les indispensable, les indispensable sont les chose sans lesquelles je ne peux vivres, les influentes sont les chose qui joue un rôle important dans ma vie ou dans ma pensée, c’est donc plus vaste : les amis, les possessions, mon visage, le voisinage, la famille, l’habitation, la culture, le sexe, les loisirs, les activités, etc. C’est dans cette catégorie par exemple que je classe la théorie générale de Marx qui apprend un bon appui sur le travail.
En élargissant on peu prendre tout ce qui est présent dans ma vie : mon jardin, ma bibliothèque, la forme de mon visage, la nature de mon langage, etc
En cherchant bien tout réalité peut-être la source d’une philosophie. Evidememnt plus la réalité est partielle plus il faut de dogmatisme pour la faire passer comme un généralité. Mais doit-on citer la « secte de l’oignon » qui vénère l’oignon comme centre de la révelation universelle.
Parvenu à ce stade toute l’imagination peut être le centre d’une philosophie individuelle : il suffit de se créer ses propre concept sans y chercher d’objectvité et de les placer au centre d’un système. La science fiction abonde dans une démarche de ce genre ; la différence qu’elle n’est pas là pour être prise au sérieux.
Après avoir descendu la pente de l’objectivité, il est nécessaire de rétablir l’équilibre. Vu la difficulté de l’objectivité, il est obligatoire d’intégré une part de subjectivité, il faut tatonner pour avancer.
Mais évidemment il ne faut pas tâtonner pour tâtonner : si un philosophe construirais une philosophie uniquement par le questionnement sur l’objectivité : quelle valeur choisir, comment raisonner. comment débuter … et qu’il pose cela comme une valeur, il s’éloignerait considérablement de la vie. Il aurait par ailleurs bien des difficulté à confirmer son choix qui serait tout aussi arbitraire que les autres (mais ça sa philosophie l’aurait dit).

Plus sérieusement, un autre problème concernant non pas le choix d’une base particulière, mais le fait même de choisir des bases. S’il est évident que la chose est nécessaire, d’un autre côté choisir une base conduit à rejeté d’entrée beaucoup de notions. Comment espéré atteindre l’objectivité et la globalité. Nous sommes donc prisonnier de la subjectivité, mais cela nous l’avons déjà dit. L’intérêt de cette remarque consiste surtout à remarquer qu’elle s’aplique davantage à certaines démarche qu’à d’autre. Certains choix sont tellement partiel et ciblé, qu’il est semble très subjectif d’envisager l’explication de tous le système par ce biais (pour n’en citer qu’un qui m’a paru détenir une forme de record dans cette subjectivité, c’est l’importance de la sexualité expliqué par Freud).

Il faut ajouter que dans ce que j’appelle base, il n’y a pas que les notions, les concepts étudié, il y a aussi la démarche et le langage utilisé. En effet pour ne parler que du langage. Tous langage suppose un apprantissage des symbole, une intégration qui doit conduire à une aisance de manipulation. Or suivant les discours l’adaptation et l’apprentissage à fournir pour l’acquisition des règles du langage sont plus ou moins grands selon notre éloignement de ces règles. Donc en général selon l’éloigenement de ces règle à notre langage quotidien. Pour s’en rendre compte on peut citer le cas des mathématique ou de la logique. Mais la philosophie crée souvent ses propres règles de langages à ajouter aux mots créer. Par sa démarche, il est fréquent qu’elle définisse un propre langage. Il existe donc une difficulté à franchir pour comprendre ce quelles sont les bases du nouveau langage, et quand on les a compris (le plus souvent inconsciement,) on n’arrrive seulement à dialoguer et de comprendre le sens des mots. Mais on est pas encore en mesure d’évaluer l’objectivité du langage, de la démarche ou des concepts. Il faut souvent une bonne maîtrise d’un langage avant de rendre ces bases conscientes, c’est à dire avant de les relier à notre langage, à nos connaissance, et à notre analyse. Ce principe ajoute encore une confusion aux base, en effet n’étant la plupart du temps pas expliqué, il en recul la subjectivité.
Mais commencer par une base est inévitable. Il faut bien apporter un regard, une direction. Dès que l’on cherche à trouver un sens global, il est indispensable d’apporter un regard global et donc une base du regard, un point de départ pour le regard. A moins d’être prêt à changer sans cesse de regar et de donner une image héteroclite et non globale, le choix de base est nécessaire.
Mon choix a été celui de l’objectivité pour tenter de connaître plus qu’arbitrairement. En fait ce n’est même pas l’objectivité, mais la globalité. C’est à dire partir du tout. Et puisque cela ne veut rien dire, je me dois d’en préciser le sens : c’est partir de tout ce qui m’apparaît. Partir de ce que je vois, de ce que je connais, et non pas décortiquer ce que je connais sous une perspective qui me plait qui résonne en moi. Je veux voir le monde, voir la vie, me voir moi-même. J’essaie donc de m’observer avec ce qui ressemble le plus pour moi à une observation. Je par de ce qui est le plus clair, le plus naturel, le plus global en moi : tout ce que je peux voir, notamment tout ce qui semble important en moi. Ma première approche a été la réalité, mais en moi il n’y a pas que cela. Aussi j’irai plus loin et je chercherai dans d’autres directions. Mon objectif est de voir la forme du tout ou plus modestement de mon « tout ». Au lieu de lui imposer une forme, je cherche donc à le voir tel qu’il m’apparaît. Et dans la recherche des bases une des choses les plus importante qu’il m’est apparu est de ne pas imposer de base autre que celle du sens, de l’objectivité, de la globalité. Ainsi ma démarche ne consiste pas assujetir la connaissance à une forme, mais à connaître la forme de la connaissance. Elle consiste à aborder chaque identité en reconnaissant ses relations avec les autres identités et les limites de son champ d’implication dans la vie. En particulier pour ce qui apparaît comme immense dans la vie : connaître ce qu’est la réalité et son implication dans la vie, connaître ce qu’est la conscience ; la pensée et son implication dans la vie, connaître ce qu’est la connaissance et son implication dans la vie, etc… En résumé, ma base est une tentative de ne pas imposer une forme qui m’apparaît mais d’observer quelle forme m’apparait s’imposer.
C’est en voulant soumettre tout à une base qu’apparaissent des problèmes logiques qui détourne du sens et de la réalité. Problème issue de la soumission à la base et problème issue de la base elle-même, tributaire d’autres bases. Et ainsi de suite. C’est la recherche de base qui pervertit donc la recherche. Car manifestement connaître ce n’est pas la recherche de bases de la connaissance qui permettent davantage de voir, mais la recherche de connaissances de base qui permettent de voir davantage.

La supériorité
En parlant des bases nous avons soulevé un problème important de certaines philosophies : c’est le problème de la création de langage propre à la philosophie. Nous avons expliqué comment le lecteur doit-être soumis au langage pour l’incarner avant qu’il ne le maitrise et qu’il ne puisse le lier à son propre langage et ses propres connaissance. Durant tout ce temps il est en position de faiblesse de trouble, de perte de repère. Ce n’est pas tant sur le nouveau langage que sur la perte de repère que j’aimerais m’arrêter. En effet une des démarche fréquente de la philosophie consiste à maîtriser les repères des autres tout en allant plus loin.
Une telle démarche est honorable dans le principe, car elle n’avance une idée qu’après l’avoir passé au crible de toute les démarche et de toutes les connaissance principale. Le problème de cette méthode est qu’elle a souvent lieu sur le plan logique. Et dépasser l’autre sur le plan logique nécessite trop fréquemment d’intégrer la logique de l’autre dans une logique plus vaste. Le problème est que la logique peut faire fausse route en posant des question des problème qui sont un non-sens, nous l’avons vu en parlant de la réalité. Or cela la logique ne peut pas le voir.
Ainsi Pour qu’un philosophe soit crédible, il faut qu’il ait bien compris le raisonnement de ses adversaire en montrant qu’il sait user de ces notions et qu’il continu à professer des vérité contraire en utilisant d’autres arguments qui se tiennent logiquement. Evidement on ne fait pas tout ce qu’on veut avec la logique, elle possède une certaine limitation, mais tout ce qu’on peut faire avec elle est assez vaste pour arriver au pays de nos désirs. Par là j’entend que la logique n’est pas une bonne démarche, mais surtout qu’il est presque toujours possible de compléter un modèle en y ajoutant d’autre principe qui vont le conduire tout à fait ailleurs. C’est ainsi que certaines philosophie me semble manifestement construite au dessus d’un autre philosophie et que celle –ci subit des contorsion pour parvenir à un autre point que la première. Et une escalade de ce genre peut être longue, si l’on est habile technicien. Mais dans cette démarche j’aimerais soulever deux problèmes :
Il se trouve que la situation suivante se recontre fréquemment : une logique conduit à un point. Convaincu par la logique, un philosophe intégrera cette démarche, mais il se trouve que le bon sens lui apporte un autre aspect incompatible avec cette première logique. Il va donc essayer de tordre la première logique par des nuance et des ajout de concept pour parvenir à un système qui contiennent les deux principe et qui se tiennent logiquement. (Comme exemple de ce principe on peut citer Kant et sa perception de la réalité).
Une autre situation possible et tout simplement la prolongation d’un système logique en un autre par le discours logique. Autrement dit dans ce cas on est en droit de s’interroger si le contenu à moins d’importance que la forme. Autrement dit est-elle suffisant que la logique englobe un système valable pour être aussi valable. Suffit-il de dominer un sujet pour avoir le droit de parler et de dire ce qu’on veut. Evidemment nous touchons là à la caricature.
En pratique la question soulevé par cette réflexion est la suivante : faut-il intégrer tout logique valable ? Il me semble assez logique que non. La logique n’étant absolument pas un critère d’objectivité, la conciliation peut conduire à l’aberration. N’est il pas plus raisonnable de ne pas forcer la cohérence et de poser les objectivité les unes à côté des autres comme elle nous apparaissent.
Evidemment la tendance à systématiser la cohérence est naturelle, mais n’est-ce pas une présomption que de vouloir y aboutir au détriment de l’objectivité. La spéculation est certes nécessaire, mais présentée comme telle. Cette propension à vouloir dominer logiquement un système est source de bien des subjectivité il me semble.

Mais pour parler de la supériorité, il y a encore une remarque importante. C’est le principe de la domination intellectuelle. Un art de l’éloquence consiste à convaincre l’interlocuteur dans un discours persuasif, pour cela une technique essentiel consiste à le soumettre à nos bases, à notre logique en lui faisant perdre ses repères. Dans un contexte de supériorité intellectuel, il est facile de destabiliser l’adversaire en jouant sur des nuances ou en apportant une nouvelle logique. La philosophie en ayant développé ses propres langages, ses propres concepts use d’un rôle négatif envers l’objectivité. Il est évident que la définition de concept précis peut-être utile au plus haut point. Cette définition, cette précision du langage dans les concept est un des principes de la construction intellectuelle, nous l’avons vu en parlant du langage. Mais est-il toujours sensé de construire des concept toujours plus précis. Il est necessaire pour cela qu’il corresponde à une objectivité. Personnellement il me semble que beaucoup de concept que j’ai rencontré dans mes lecture philosophique ne corresponde pas à une réalité. Ainsi la construction de concept peut être un art de soumettre l’autre à sa règle logique. Lui causant la perte de ses repères. Il lui faut alors retrouver ses base pour redevenir maître de sa philosohie. Autrement dit la philosophie peut-avoir un rôle pervers en destabilisant quelqu’un qui ne saura se stabiliser seul face à son bon sens. Son bons sens parlera et de l’autre une logique imposé parlera. La situation d’infériorité dans laquel il se trouve le condamne-t-il à s’abstenir de son bon sens. Doit-il trouvé une cohérence pour faire son choix. Nous avons bien dit que non, c’est le bon sens qui prime toujours, à la logiqeu de convaincre la bon sens si elle veut se faire accepter. Ma remarque consiste surtout à dire que cette technicité toujours croissante ne doit pas s’imposer elle-même comme gage de supériorité. C’est l’objectivité de son contenu qui le doit. C’est là encore un des travers de la confiance dans la logique. Mais il me semble qu’on abuse fréquemment de cette supériorité logique. On pourrait penser que c’est la frustration de la difficulté qui parle. Mais au contraire, il me semble nécessaire en théorie de confronté ses position à celle des autres aussi technique soient-elle, c’est un gage d’objectivité. Mais la philosophie revêt une grande importance par le fait qu’elle est une base de la recherche morale, de la direction à suivre, en cela elle est au cœur de la préoccupation de la connaissance. Aussi devrait-elle chercher bien davantage l’accessibilité que la technicité. Evidemment certains passage , certaines constructions techniques sont difficilement contournable. Il s’git surtout d’un état d’esprit, et il me semble que la philosophie ayant pris la logique comme point d’appui se trouve acculé à la technicité alors qu’il y a beaucoup à faire en bas. Quand même la technicité est nécessaire, elle ne devrait pas avoir la facheuse tendance à s’enfermer dans sa subjectivité, mais plutôt à s’ouvrir à chercher ses repère dans l’objectivité. Les sciences qui sont technique par excellence ont bien davantage compris ce principe que la philosophie qui me semble régulièrement se gargariser d’une logique qui n’est pas toujours indispensable à la question profonde qu’elle traite. Mais comme je l’ai dit il me semble que ce tors provient davantage de la soumission à la logique qu’au réel plaisir de supériorité qui se trouve souvent bien davantage chez ceux qui comprennent les théories que chez ceux qui les élaborent.

La logique
Ne parlant de la supériorité nous avons parlé de la logique. Nous avons par ailleurs déjà beaucoup relativiser la logique en sous entendant fréquemment son rapport avec la philosophie. Il est évident que la logique utilisé dans la philosophie est une logique naïve. Cela provient de la mouvance des concepts, de la difficulté de définir les contours de tout cet aspect flou qu’offre les symbole du langage. D’un autre côté, la prise au sérieux de la logique philosophique provient de la pensée qui donne toujours un aspect objectif à une construction, par le principe même de construction s’il n’existe pas d’opposant logique et aussi heureusement de l’aspect objectif que les concepts acquiert par résonance avec la trame.
Sans revenir sur l’aspect subjectif, et sur la multitude des erreurs possibles du à la logique. Il convient tout de même de montrer quelques conséquence néfaste de la philosophie logique.
Comme nous l’avons plus ou moins expliqué précédemment, celui qui se trouve pris aux piège de la philosophie logique, n’est pas près d’avoir fait souffrir son esprit en lui imposant des logique qu’il accepte d’ailleurs fort aisément et sans sourciller. Seulement la chute, la fuite est permanente il faut toujours se défendre de ses points de vue qui finisse toujours pas être alambiquer. Il faudrait toujours justifier ses bases qui sont sans fins.
Car le choix logique ne sont finalement qu’un jugement valeur gratuit. Sur ce jugement de valeur s’établit un enchaînement logique. Mais à l’image des mathématiques décuplé par le flou et la subjectivité de la logique naïve, jusqu’où peut donc mener une telle démarche. Je dirais que s’il faut jouer honnêtement à ce jeu, celui qui possède moins de raisonnement est le plus heureux, sa chute, son trouble, sa dislocation est moins rapide… En cela je ne rejette pas la logique ni les raisonnements, ni même le baratinage, mais j’iniste sur le fait que la soumission à la logique ne peut mener nul part, il faut d’autre élément que ne sont pas logique, en commençant par la vie tout simplement, puis éventuellement par le bon sens. Dans cette remarque je remet en cause la valeur même de toute philosophie, en la réleguant bien après la vie elle-même. C’est un jugement de valeur, mais il me semble que n’importe quel vie n’a pas besoin d’entrer dans le discours logique de la philosophie pour trouver un chemin. Reste encore à savoir si c’est un bon chemin, c’est la raison pour laquel je me suis à moitié lancé dans ce discours logique, tout en lui reconnaissant une valeur tout relative. Pour l’instant elle m’a apporter peu de chose pour concourir à mon vrai objectif dans le fait que je ne sais pas encore la valeur des choses.

Comme je l’ai dit en parlant de l’objectivité, la philosophie devrait bien davantage convaincre de réalité que de construire logiquement. En fait il me semble que c’est souvent ce que croit faire ces philosophe logiciens, car ils ont foi dans la logique, ils l’ont posé comme valeur objective. Mais le constat est qu’il ne sont pas toujours très convaincants. Evidemment j’insiste il ne faut pas confondre objectivité et évidence. Si l’on regarde la confiance en l’objectivité des calculs qu’il a fallu à des astronautes pour aller sur la lune, c’est loin d’être la confiance en l’évidence.
Un autre tord important de la logique est le principe de la généralisation, de l’absolu. Combien de conclusion subjective dépende de ce principe qui consiste à utiliser une règle reconnu sans vérifier l’objectivité du résultats. Pour le raisonnement l’obligation de la généralisation lui fait faire bien des erreur en route (la trame) forcément.

L’auto-persuasion
Si j’avais un seul conseil à proposer à une démarche philosophique ce serait le bon-sens, mais si j’avais une seule mise en garde ce serait l’auto-persuasion. C’est un piège très fréquent de la philosophie. Faut-il rappeler qu’il existe de nombreux paramètres influençant l’auto-persuasion. L'auto-pesuasion est un piège facile .

Quand on cherche à sonder sa pensée, sa conscience, nous avons vu que le phénomène d’auto-persuasion est important et qu’il peut construire de toute pièce un sentiment simulé.
Il existe un piège dans les édifices logiques. Ce piège consiste en ce que la lecture, l'écoute d'une structure morphologique par un non-initié qui cherche à la comprendre, simule dans la pensée les principes qui décrivent la structure. La structure « ainsi construite » le conduit à l’auto-persuasion de cette structure comme préexistante. Ainsi , alors qu’il n’executait que la phase de compréhension, il obtient en même temps la démonstration (éronnée). La philosophie (ainsi que beaucoup d'autre approches logique)est souvent un hameçon pour celui qui manque de recul, qui n’a pas encore son propre avis sur les questions discourues. Pour être à l'abris il faudrait avoir un avis supérieur en logique et en cohérence avant même d'entammer son apprentissage. On trouve là un des principes qui fait que la philosophie est parfois une escalade d’auto-persuasion, toutjours plus fine, toujours renouvelée par de nouveau concepts. N’en témoignerais que cette multitude de concepts très abstrait tournant autour du « moi ».
On pourrait ajouter un autre principe qui construit l’auto-persuasion : la construction d’un système cohérent. En effet quand on construit un système logique qui se tient en formant des connexions mutliples, la cohérence due aux connexions multiples est un des fondements du principe d’objectivité mentale. Autrement dit un sytème qui possède beaucoup de connexions de sens interner est mentalement satisfaisant. Mais ce principe est aussi un piège mental bien banal : c’est sur ce genre de principe que les écrivain de conte reformule l’histoire de façon romanesque, la crédibilité est issue de la masse de connexions de sens. C’est dans de telle pratique que se lancent des amateurs de pseudo-sciences auquelles ils finissent par croire tant les connexions sont nombreuse. C’est d’un tel sentiment que se nourissent bien des sujets de doctrines fantaisistes ou religieuses parfois construites de toute pièces. On pourrait citer bien d’autres exemples.
En fait ce principe de persuasion par cohérence est un fondement du sens. Il n’est pas mauvais en soi. Mais alors comment reconnaître le bon sens d’un tel sentiment de cohérence : ce n’est pas la nature du sentiment qui fait l’épreuve, c’est le test de l’objectivité. Pour se garantir de déroutes, l’objectivité consiste à voir si le système qui nous satisfait ne forme pas une bulle isolée de la globalité du bon sens et ne s'appuyant que sur sa propre logique interne. C’est le test de la globalité : est-ce que notre système trouve abondament des racines de sens à l’extérieure du système ou alors est-il construit sur lui-même. Est-il intégré au bon sens au delà du seul sentiment de cohérence interne. Plus le système est vaste, plus il est difficile d’en établir l’erreur. C’est l’intégration avec tous l’ensemble des connaissance et du bon sens qui guide la pertinence d'un système.
Seulement, même si un principe était « le meilleur qu’on puisse choisir », il est difficile d'imaginer qu'il soit complètement validé : en effet nos connaissance sont rarement toutes liés, les contradictions sont fréquentes sans pourtant être forcément des signes d’erreur. Nous découvrons ici les limite du bon sens qu'il ne faut pas oublier de rappeler. Nous avons vu qu’il vaut mieux présenter des connaissances parcellaires que de forcer leur intégration dans un modèle artificiel. Tout cela est issu de l’enseignement de l’objectivité.
Dans une analogie au libre cours, on pourrait imaginer les connaissances comme formant des chaînes de pyramides (de montages) relié à la terre (à la base insondables), mais distinctes aux sommets. Imaginer une connaissance consistante et objective, consisterait à ce que toute les montagnes s’unissent en un seul sommet. Cela signifierai que tout est relié à tout en vu d'un sens ultime. Pour prolonger agréablement la métaphore, le socle de base serait la vie, et le sommet en serait le sens. Mais vue la complexité, il semble bien difficle d’envisager une telle réalité.
Mais en pratique cela nous rappelle l’idée qu’une connaissance doit posséder une base, une base de bon sens, de vécu, d’expérience non simulée. Un édifice purement logique est hautement suspect. C'est un édifice qui flotte au dessus du bon sens. Même s’il apporte le sentiment d'une forte cohérence, il semble inconcevable qu'une telle masse si proche de la terre n'y puise pas son sens.

La mathématique qui est la science de la rigueur de sens par excellence est d’une grande instruction au sujet de l’auto-persuasion. Devant les constats répété d’echec des évidences mentales, devant les dévoiement de la logique ressentie, devant l’incapacité de rigueur apporter par le raisonnement intuitif, les mathématiques ont fait le pas sensé de rejeter la perception, la persuasion logique comme critère de validité en choisissant le symbolisme comme repre fiable de la rigueur. N’est-ce pas là un indice important Si dans les domaines les plus rigoureux la pensée est incapable d’aportée la rigueur, la justesse et la validité, comment penser qu’en philosophie où tout est flou par excellence (puisqu’elle possède son terrain d’ouvrage dans les sujets troublant), comment penser qu’elle peut mieux s’en sortir. Comment faire confiance à la logique philosophique.
Les mathématiques ont changé de critère en prenant le symbolisme mécanique. Mais pour la philosophie, il n’existe pas de tel recourt, car la philosophie étudie la vie dans son cadre. Une symbolique mécanique est justement la particularité du domaine mathématiques dont l'étude est la mophologie des structure au sens univoque. Il est insensé d’étendre un tel concept en un domaine où l'on ne peut plus parler de sens univoque. Le sens univoque des mathématique est celui des structures des morphologie, il trouve sa réalité dans la trame. Quel autre sens possède cette particularité d'univocité. Certainement pas la hilosphie et le sens de la vie. Etendre l'idée de fiabilité à la logique symbolique plus loin qu'au structure univoque n’a pas de sens. La seule logique qui existe en philosphie est sémantique, il 'n'existe pas d'univocité symbolique. Dès lors comment lui faire confiance à sa logique.
Je pense qu’arriver à ce point de notre étude, nous avons accumulé assez d’objectivté sur le fait de fragilité de la persuasion logique.
Doit-on dire alors que la réalité des mots des concept philosophique est forcément suspect. Par réalité il faut comprendre objectivité. Si l'on ne peut généraliser (car le bon sens existe), n’est-il pas clair que certains concept sont très subjectif et qu’il sont pourtant employés avec une rigueur simulant celle de la logique mathématiques. Le fait d'utiliser la forme logique est alors un processus qui ajoute à l’auto-persuasion par simulation de cohérence.

L'auto-suggestion peut être vu comme une conséquence de la capacité de l'esprit à construire du sens. L'autosuggestion c'est la construction d'un sens indépendant des réalités objectives qu'il est sensé décrire. La matière servant à cette construiction est souvant la logique, mais pas seulement, elle peut être la recherche d'impression, elle peut être l'analogie,... toutes les forme de sens sont envisageable. Quand on a compris que l'esprit peut lier les sens dans toutes les direction parce que le sens n'est que connexions, on mesure la difficulté d'apprécier les catégories sémantique (qui n'existe que par conséquence de la découverte de l'objectivité de la trame et par l'éducation conceptuelle qui es l'histoire de notre perception et donc de notre réflexion). Ainsi l'auto-suggestion possède un pouvoir immense, et il me semble que la philosophie contemporaine ne s'en ai pas privé. Je ne nie pas l'existence d'un intérêt à établir des lien de sens entre les réaltités, mais il me semble que la philosophie a pour mission de découvrir les liens de sens objectif et non de construire ceux-ci arbitrairement.
Il est vrai qu’il n’est pas facile du tout de faire la part des choses en philosophie et que la mesure de l’objectivité d’un concept est lui-même subjectif. Mais il me semble que l’usage de l’auto-persuasion est un principe fréquent qui peut souvent être dépisté par l'éloignement de tout support objectif à la réflexion. J'ai par nature, aussi la mauvaise tendance à me concentrer sur les généralités et à oublier les supports objectifs qui ont servis à la réflexion. Aussi les vérités anoncées peuvent sembler éloigner du réel (il faut que le lecteur trouve pour lui-même un support). C'est une paresse ou un soucis d'efficacité qui en est la cause : le travail de la mise en corespondance réaliste est souvent fastidieux et lourd. Je n'en ai pas le courage de ce prolongement. Une présentation qui se voudrait didactique l'exigerait. Dans ce manque de supports réalistes, il existe le danger de l'envol esthétique et de l'autopersuasion.
Il devrait toujours exister une sorte de vigilence objective. Il ne s’agit pas de refuser le plaisir du sentiment de cohérence ou d’envisager une théorie du doute. Mais pour toute construction logique qui présente une certaine longueur, il me semble que la démarche du bon sens consiste à effectuer ce test de globalité du bon sens, afin de se garantir d'avoir dévier de la réalité.

Conclusion
En conclusion on s’aperçoit que si la philosophie possède au demeurant une réflexion intéressante et une ouverture prometteuse, elle est sujette a beaucoup de pièges, à beaucoup de subjectivité.

Pour parodier ce constat j’envisagerais même de créer une « philosophie mécanique ». Il me semble que la philosophie à pour vocation de répondre à des « vraies questions » que l’on se pose individuellement. Mais il est possible de philosopher gratuitement sans en attendre rien, sans finalement porter d’intérêt au contenu. Il es possible de faire de la philosphie désincarné de l'attente de sens. Parce que la philosophie possède une forme (du moins elle utilise souvent les même outils), parce qu'en philosophant on oublie parfois le sens de la philosophie.
Ainsi voici à mon goût quelques conseilles pour philosopher mécaniquement, (que ce soit pour construire une philosophie ou pour critiquer la philosophie) :
Une première technique consiste à s’interesser, à trouver, à discuter les frontières des concepts en jeu. En allant jusqu’au détail, on finit par les rencontrer. La nature des choses (la trame) permet en général d’établir une telle démarche sur pratiquement tous les sujets. C'est un moyen de disserter, c’est une remise en cause, c’est parfois un ergotage sur le contour des concepts. Aussi précis que soit les concepts, il existe des failles, des lieux de subjectivités.
Une deuxième technique consiste à dénoncer les choix axiomatiques. Si l'objectif est une critique le chemin en est tout tracé, si l'objectifs est une construction philosophique, c’est un principe vital d’émulation interne.
Une troisième technique consiste à dénoncer les auto-persuasions. Cette méthode convient mieux à la critique qu'à la construction. Maintenant, il est rare dans un édifice logique important qu’on ne puisse pas dénoncer la subjectivité de tel ou tel concept. La recherche d'auto-persuasion est une prise de contact avec une critique argumentée.
Une autre technique consiste à dénoncer les domaine de validités. La logique ne pouvant s’appliquer à des principes flous, il est fréquent de pouvoir remmettre en cause son usage. Nous avons abondament utilisé ce type de remarque, on s’aperçoit que la logique est un outil bien souvent subjectif. Il est assez facile de contester en refusant le caractère rigoureux d’un principe ou son usage à un cas particulier. La contestation est assez aisé, je ne parle pas ici d’une démarche fondé sur le bon sens qui se laisse convaincre. Etablir le bon sens, le bien fondé est souvent très difficile, la contestation est souvent plus aisé. Une remise en cause systématique est souvent facile à soutenir.
Une autre technique consiste à critiquer tous les support utilisés pour défendre une idée : le langage, la matière, l’idée, etc… Revenir à la subjectivité des supports est une technique intéressante dans le sens où elle est imparable et dans le sens où il est bien difficile d’affirmer l’objectivité de quelque choses en se satisfaisant de la logique.
Une autre technique consiste à réintroduire quelques notions de bon sens. C'est une technique utile pour établir des système philosophiques. Après toute notre éloge du bon sens, on peut penser qu’enfin on se rapproche du but à atteindre, d'une « vraie philosphie ».Mais construire avec du bon sens n'est pas nécessairement construire sur des bases saines, parce que le bon sens peut être perverti et surtout limité à des constat locaux. Ainsi il une manières d’utiliser le bon sens qui n’est pas non plus très saine. Une philosophie est d’autant plus crédible qu'elle s'appuie sur des éléments objectifs. Si l’édifice construit ou si la critique formulée n’ont pas de rapport final avec le bon sens, si le bon sens ne consiste qu'à apporter des éléments d'objectivité, c'est un usage insuffisant du bon sens. Si le bon sens ne fait qu'apporter une pierre pour déformer un édifice ou pour en construire un nouveau, il est possible qu'une telle pierre soit placé en n’importe qu’elle sens.
Ce qui fait l’intérêt du bon sens, ce n’est pas un principe, c’est la cohésion et la recherche de cohésion de tous les principe qui l’entoure, c'est la globalité du bon sens autant dans les détails qu'avec du recul.
Pour construire avec du bon sens, il est possible de prendre une nouvelle pierre sensée en la positionnant logiquement dans un édifice déjà construit. Il suffit alors de reconstruire les liens avec cette pierre selon une forme logique arbitraire. Une telle démarche manque de bon sens. Il ne suffit pas d'accoler du bon sens avec du bon sens pour que cela soit du bon sens. Construire des système philosophique au dessus de système philosophique par adjonction de nouveau sens n'est pas satisfaisant. Il ne suffit pas que les notions ajoutée surpasse en technicité les notions précédentes sur le plan de la cohérence logique pour être appréciable du bon sens. Cet usage du bon sens pose le problème de se soumettre à la logique comme vertu première, ce qui la pervertie.

Nous n’allongerons pas la liste de ces techniques. Mais je pense qu’après une telle liste, il se forme une idée péjorative de la philosophie que l’on peut nommer le sophisme. Une telle pratique de la philosophie conduit à constater que la raison peut conduire toutes les conclusions envisageable. Si l’on a pas de principe (de morale) du sens, il suffit d’avoir une bonne faculté de raisonnement, de comprension de l’autre et une habilité de la logique pour le dominer en cohérence logique.

Ainsi la première question qu’il faut se poser n’est pas comment faire de la philosophie, mais plutôt : « qu’est-ce que je désire savoir ».
Je me pose personnellement cette question. Ma réponse est claire : je voudrais savoir quelle direction prendre pour ma vie. Seulement jusqu’ici la philosophie ne m’a pas répondu, elle m’a conduit sur le chemin de la connaissance et d’une plus grande maîtrise du bon sens. J’ose espéré que cela pourra concourir au succès de ma démarche.
Il m’a semblé constater jusqu’ici que ma recherche se fragmente en plusieurs démarches. Cette fragmentation est évidemment personnel. Même si elle m’a été proposé par mes lecture, j’en retire des questions et une démarche personnelle.
Enfin il me semble que la philosophie m’a réellement apporté quelque chose : des réponses, des contours, des idées sur certaines choses que je désirais vraiment savoir. Aborder la philosophie dans un but purement culturel ne m’aurait pas sembler du plus haut intérêt. Si le questionnement s’éduque, mais ce n’est pas ma démarche pour l’instant. Ma question est d'abord vitale.

L’existence d’une " vraie " philosophie qui départagerait toutes les philosophie pour en connaître la valeurs serait-elle seulement une philosophie de plus, « déjà » contredite par un philosophe à venir ou bien davantage ? N'est-ce pas la une question proche de trouver un sens à la vie.
En prenant conscience du caractère réflexif de la question, nous découvrons aussitôt qu'elle est insoluble par la logique : tout réponse, toute "vraie" philosophie qui départagerait toutes philosophie ne serait de toute façon qu'une philosophie de plus. Comme telle déjà potentiellement réfutée par un philosophe à venir. La philosophie est faite de réflexion, et la réflexion possède en elle-même ses limites.

La fragilité de la philosophie 
Elle est d’abord uniquement une construction personnelle, comme le ressentit d’un auteur.
Elle est ensuite collective dans le sens de l’influence qu’elle produit en action et réaction, et en adhésion.
Aucune philosophie ne peut se fonder car elle cherche les fondements par la parole et la logique. Or la vie n’est pas d’abord logique. A moins de poser ses propres mots comme fondement (ils perdent alors tout sens extérieure), je ne vois pas comment les mots pourrait être fondé en absolu.
Il est utile de constater que la philosophie n’est pas principalement logique.
En tant que « proposition de sens» la philosophie peut être qualifiée de « sentiments ». Elle se rapproche ainsi du vécu, du sens de la vie.
En tant que « raisonnement » elle a pour objectif de se faire comprendre, de se construire par concept et de convaincre. Dans ce cas, elle est souvent en décalage avec le vécu.
En tant que «système de concepts », elle peut construire librement mais dans la cadre très limité des mots. Elle peut mélanger artificiellement tous les ingrédients accessibles dans une cuisine expérimentale et être bien davantage un art de cuisine qu’une recherche de la vie. Maintenant on comprend (en théorie du moins) qu'elle reste à cheval entre la création personnelle de son auteur et une recherche authentique des réalités de la vie (mais c’est sans parler de la synergie qui existe en ces lieux… )
La philosophie ne se partage pas, elle se propose comme ingrédient de construction qui ne s’agglutine que sur un terrain disposé à l'adhérence.
La difficulté du partage en commun : vu la subjectivité des mots vis à vis de la pensée, vue l’intersubjectivité des dialogues et vu la grande disparité des histoires individuelles, comment la philosophie peut-elle se partager à un ensemble. On comprend du moins qu'il existe beaucoup de difficultés à ce partage.

Comment alors attendre de la philosophie un guide, ne faut-il pas plutôt y trouver simplement de la matière à construction ? Ce serait le cas si cherchais de la matière plutôt qu'un guide. Mais il en est pas pour tous pareil.

Rien que les titres donner aux livres de philsophie montre qu’une philosophie reste d'abord une philosophie : combien de page destinnées à un aspect si limité plutôt que tel autre non développé. Etant limité, il faut commencer à prendre les problèmes par un bout et c’est cela qui donne la coloration à la philosophie, particulière partielle, incomplète, fade devant la vie à chaque fois. La philosophie reste des mots, et la vie continue.

Peut-on attendre quelque chose de la philosophie ? La philosophie est vaste, pour peu qu’on puisse même dans le langage distinguer ce qui est philosophie de ce qui ne l’est pas.
Peut-on alors proposer une définition de la philosophie : l’interrogation sur les fondements logiques de tout ce qui est partageable.
Mais il est une coloration qui change tout dans la façon de faire de la philosophie. Il est deux pôles (non dissociés) qui en change la couleur:
la philosophie comme connaissance ou proposition de connaissance avec toute la subjectivité qui lui apparaît ; c'est une philosophie passive, elle procède de la perception
La philosophie comme recherche d’un choix de vécu pratique. C'est une philosophie active, elle procède de l'action.

Même si les deux (perception-action) sont très liés, je pense qu’on peut donner un sens différent à une attente active ou passive devant la philosophie.
Dans l’attente passive de la philosophie, elle peut s’apparenter à l’art et à une forme de vécu particulière avec plusieurs orientation possible :
Recherche d’une cohérence phénoménologique (une impression de satisfaction face au discours philosophique comme un rapport de la compréhension à la vie)
Construction mentale qui donne une impression de satisfaction avec satisfaction et plaisir de la nature de l’objet travaillé : le sens, la logique, le langage.
La découverte d’une vue avec du recul qui donne plusieurs avantage indirect, l’apport de la philosophie est actif mais l'implication dans le vécu n’est pas l’objet direct de la recherche.
Etc
Dans cette forme de philosophie, le discours est libre. Il n'en est pas de même de la philosophie comme sens pratique : la nécessité, la réalité et le s attente pratique impose leur objectif. Et dans cette attente, on trouve une question essentielle du recul philosophique : vu la subjecivité, vu l’incapacité apparente de s’accorder sur le sens, sur les bases, sur le discours, la philosophie peut-elle être utile en pratique ?
Oui, dans la mesure où la subjectivité n’est pas au fondement de la philosophie, mais seulement un constat pratique, qui plus est non homogène. En s’interrogeant sur l’origine de cette subjectivité, on peut percevoir qu’elle est un constat de la subjectivité de la trame.
Mais le constat de la subjectivité, s'il est en tout lieu, il n'est pas complet, il n'est pas essentiel. Il existe des objectivités, et c’est en cela que la philosophie est utile. Evidement un des aspects les plus déroutant de la philosophie est que des constructions entière proviennent d’un tout petit choix initial. Mon avis est que l’intérêt pratique de la philosophie consiste à mettre en évidence ces objectivités dans la mesure où elle le peut, beaucoup plus que d’imposer une conclusion systémique qu'elle est incapable d'apporter (pour que cette phrase possède du sens il ne faudrait pas qu'elle soit philosophique. On dira donc plutôt : « une conclusion qu'elle semble incapable d'apporter »).
Evidemment il ne faudrait pas non plus qu’elle prétendent sa conclusion fiable par rapport à son choix initial, cela supposerait qu’elle ne commet pas d’erreur. Or plus le terrain est compliqué (celui de la philosophie l’est souvent beaucoup) plus les erreurs sont faciles, les oublis importants, les négligences produisant des résultats chaotiques. Ainsi au regard du bon sens, il me semble que la philosophie se propose plus qu'elle ne s'impose.
l’objet de son travail qui est subjectif sans parler de la nature de son travail. Mais la subjectivité n’est pas uniforme, étant subjectivité elle est variable et mystérieuse, mais elle se laisse appréhendée dans son ampleur, dans son ordre de grandeur. La subjectivité est variable et plus ou moins bien définie, distincte en tout lieu.
L’objectivité utile est celle que perçoit l’individu, pas celle dont le philosophe fait état (bien qu’il doit en faire état par honnêteté et pour l'efficacité didactique).
En cela la philosophie produit un résultat utile en révélant l’objectivité et la variabilité.
Faut-il penser que la construction de « système » philosophique arbitraire est inutile à l’objectivation étant de l’ordre de l’art et du vécu ? Non car ce sont les bases, la matière du travail de la recherche d’objectivation. Elles ont donc un rôle important en tant qu'hypothèse à objectiver.

Pour apporter du sens, un objectif final de la philosophie est donc la recherche de sens au delà de l'objectivité. Une réponse de la philosophie serait la découverte de valeurs guidant les actions pratiques. Encore faudrait-il que la philosophie puisse apporter des gages d'objectivités. Ou plutôt, le sens dépassant l'objectivité on serait en droit de lui demander des gages de vérité.

Michaël Klopfenstein © 2007



La trame une image de la réalité.


Un regard philosophique sur Les mathématiques


La Science est recherche de la réalité objective partageable.

Le sens est le ressenti instantanné d'un tissu organisé de concepts formant une unité cohérente liée à la totalité de nos aquisitions (qui sont pour chacun un autre sens).