De
ma lecture, de mon bon sens, a jailli en moi un esprit critique. Je cherchais
à comprendre, alors jai lu, jai écouté.
En lisant, en écoutant en observant, jai appris, jai
cru comprendre certaines choses. Cest ainsi que des concepts ont
pris forme en moi, une compréhension ou plutôt une perception
dune réalité. Cette perception moblige à
revoir à réorganiser à réinterpréter
mon apprentissage, mes connaissances, mon savoir. Et sans cesse par lajout
de perception qui saccumulent en moi, tout se transforme insensiblement,
les centres de gravité et les équilibres se déplacent,
mais lensemble prend une masse de plus en plus grande. Et tout doucement
seul les situations en équilibres instables sont proches dêtre
basculés, seulement tant que je ne sens pas de trouble et de vibrations,
je ne connais pas la situation dun centre de gravité :
est-il proche de léquilibre instable ou est-il stable et
bien affermi. Si le poids saccumule et que rien ne bouge, et que
rien ne tremble, jai bien à penser que la situation est stable
sans pouvoir en présumer.
Cette de cette stabilité qui se crée en moi des sentiment
dobjectivité croissante. Aussi en considérant non
plus mes acquis mais ce qui a participé à ma formation :
les lectures, les discours qui ont formé mon opinion. Je les considère
sous un autres jour et je perçois mieux maintenant ce qui diverge
entre elles et par rapport à mon acquis présent. Cest
pourquoi jaimerais formuler une critique, une critique qui vise
à pointer ce qui me semble être des subjectivités
caractérisés. Evidemment dans ma critique il y a aussi un
jugement moral qui sous-entend la malfaçon de certaines subjectivités.
Jai dailleurs fait part de telle critiques en parlant de la
réalité, mais cest à la pratique de la philosophie
que je mintéresse ici. En effet beaucoup de mes lectures
mont montré des démarche qui me semble très
subjective, et qui était pourtant présenté comme
des objectivités. Si je construit une critique à ce sujet,
cest à fin de mettre en évidence ma position et de
préciser ma démarche. En effet lattitude critique
ne me semble acceptable que dans lauto critique. Or sous le regard
de ma théorie adresser une critique ne fait que situer une divergence
dobjectivité, elle set donc à étéblir
les liens est les interaction entre deux position, et par là même
elle situe, elle précise la position.
Voilà pourquoi jaimerais concentré ici, quelques remarque
éparse de mon cheminement ajouté de quelques autre remarques.
Ainsi je dresse une petite liste des principales subjectivités
que contiennent à mon goût un certain nombres des démarches
philosophique que jai pu lire :
Lobjectivité
Je pense que sil est un lieu où la démarche doit intégrer
la mesure de lobjectivité, cest bien la philosophie.
Evidemment toute connaissance peut-être mesuré en objectivité.
Mais toute ne prétende pas à lobjectivité,
ne faut-il citer que lart ou la vie elle-même dans son vécu
quotidien pour nous en convaincre. Evidemment dautre discipline
requiert lobjectivité, cest le cas des discipline scientifique.
Elles y parvienne avec plus ou moins de succès. Pour ne sen
convaincre on peut citer le clivage habituelle entre science exacte et
sciences humaines. IL est dailleurs amusant de constater comme le
mot exacte soppose au mot humain dans ce clivage. Je pense qu lidée
de la pensée et de la trame traduise bien cette opposition qui
est en faite naturelle.
La différence avec beaucoup dautre connaissance est que la
philosophie cherche un sens à la connaissance, elle cherche non
seulement une base sur laquelle sappuyer pour donner de lenvergure
à la connaissance et un développement sain, mais aussi une
direction à prendre. En fait ces deux raison nen forme quune
le mot « sain » trahi la valeur morale qui est lobjectif
de la philosophie. Il est vrai quon peut faire de la philosophie
uniquement pour étendre la connaissance, mais.la logique na
aucun intérêt en elle même, limage donner par
la logique mathématique me semble claire : la logique peut
construire ce quelle veut. Toute lobjectif de la connaissance,
de la comprhénesion ne consiste-t-il pas à vivre. Si dautre
pense autrement, alors toute philosophie est acceptable, tout discours,
toute bétise, toute subjectivité, il ny a rien qui
compte, puisque seule la connaissance compte. Pourquoi connaître
le réel qui résonne dans la trame plus que le réel
fabriqué de toute pièce. Pourquoi attribuer à certains
résultats plus de crédits, de valeurs plus quà
un autre. On en revient toujours au même, à la question de
la valeur, cest une question morale. Nous parlerons du problème
des valeurs et de la morale ultérieurement.. Mais recherchant cette
morale, recherchant le chemin, recherchant le sens des choses, le seul
repère qui mest apparu pour linstant est lobjectivité.
Sil est une morale, il me semble du plus sensé que lobjectivité
ait dans la morale une part importante. Il me semble que dans lensemble
peu de gens remette cela en cause.
En refusant un tel point de vue, je ne vois pas trop ce que peut-être
la vie, tellement lobjectivité est au cur du mécanisme
humain. Et adoptant un tel point de vue, toute subjectivité est
à craindre, toute spéculation est recevable, car la recherche
humaine impose la spéculation. Si la philosophie a une vocation
morale comme toute démarche de compréhension à un
degré plus ou moins objectif, il me semble que la philosphie nest
pas la dernière en lice. Ainsi vu limportance du sujet, il
me semble impératif den mesurer lobjectivité
bien davantage que la cohérence.
Or cette recherche dobjectivité et surtout de mesure de lobjectivité
est souvent absente. Lobjectivité est souvent remplacé
par la cohérence logique. Si au moins cétait la cohérence
globale, ce serait une preuve de bon sens, mais cest bien souvent
plus le raisonnement et limpression de cohérence du système
qui est mis en avant. Je ne métendrai pas sur les critère
dobjectivité, elle a été notre recherche jusquici.
Je ne métendrai pas non plus sur la valeur de cette objectivité,
nous nous y intéresserons plus tard. Mais dans lensemble
ce manque de recherche dobjectivité et de globalité,
ce manque de recherche de résonance dans la trame. Me semble être
un défaut très important, vu laspect primordiale de
cet objectivité dans la recherche.
Il est évident quil existe des facteurs atténuant
à ce tord :
le premier facteur est lacceptation fréquente de la logique
comme premier élément, comme base du jugement. Ainsi lorsque
la raison à parlé , il ny a rien à ajouté.
Le second est le principe dauto-persuasion : la cohérence
et les mécanisme mentaux apporte une autosuffisance mentale qui
néglige la recherche de lobjectivité.
Nous reverrons ces points plus en détails.
Il
est si fréquent de voir que le manque de recherche dobjectivité
conduit à des conclusions très nettement abusive :
faut-il simplement relire les anciens (lorsquil parle de la nature,
de la matière et quils explique le monde) pour sen
convaincre. Aujourdhui la science ayant progressé le monde
a pris un sens beaucoup plus précis, mais évidemment un
sens qui est loin dêtre abouti.
Dun
autre côté on comprendra bien que dans une démarche,
on désire nettement plus avancer que piétiner. Il est normal
que lon spécule et que lon attende de lautres
la critique. Mais jai malheuresement limpression de sentir
quil est fréquent quon ne lattende pas. Et cest
là le cur du problème. Si lon attendait la critique
on montrerait soi même une tendance à lauto-critique,
on armerait beaucoup moins ses flancs pour léviter en inventant
des subterfuge nécessaire, et lon se garderait ainsi de bien
des subjectivités, il me semble.
(Difficile de terminer un tel sujet par un autre mot)
Les
bases
Le problème des bases est un problème de base de ma démarche.
En effet la question consiste à savoir que choisir pour débuter,
pour initier une réflexion ou une interrogation. Jai fait
part de la grande difficulté que cela présentait à
mon goût. Ce problème est dautant plus vrai quon
a un regard tourné vers lobjectivité il me semble.
Ainsi toute démarche hâtive me semble suspecte de subjectivité.
Si la raison prise comme base possède une tendance à laveuglement
nous lavons déjà expliqué, elle devrait par
contre susciter de nombreuses questions dexistence. et surtout dans
le cadre de la raison. Il me semble que dans beaucoup de discours logiques
et philosophiques , il manque les bases sur lesquels il sappuie.
Cest au lecteur de le découvrir.
Dans le meilleur des cas cest lhistoire que fourni les bases.
Elle ne sont pas cité, il faut donc essayer de se placer dans le
contexte historique pour situer le discours. Mais bien souvent, le discours
part de présupposer acquis qui ne sont pas cité, pas mentionné.
On pourrait se dire alors quil y a tellement de supposer acquis
quon ne peut pas se permettre de les citer. Mais telle nest
pas la question. La question est pourquoi commencer par ce bout là
plutôt quun autre, pourquoi commencer avec tel acquis.
Si cest gratuit, il me semble nécessaire de le dire, et donc
dinsister sur la subjectivité, après tout il faut
bien commencer par un bout. Cest donc acceptable de commencer par
nimporte lequel. Si ça nest pas gratuit, raison de
plus de les présenter, de les peser et de les argumenter.
Mais bien souvent il me semble que la démarche est initié
comme une nouvelle donnée, à accepter tel quel, sans quelle
soit discutée ou relativisée. Ce qui nest pas encore
le pire. Le pire est limpression dobjectivité qui est
sous-tendu par le discours. Lauteur donne souvent limpression
dobjectivité que nous lecteur on ne perçoit pas. Autrement
dit on se sens pris au piège de la nécessité daccepter
les bases présentés. Si lon ne possède pas
de base qui nous permette de nous situer par rapport à son discours,
et que le discours nous semble peut objectif, on se retrouve prisonnier
de sa subjectivité.
Lintention nest pas forcément malhonnête. En
effet, la construction philosphique se veut souvant être une construction
logique, avec des règles précise. Or un système bien
construit sur la logique se doit de chasser le doute logique : cest
pourquoi les base ne sont souvent pas commenté, relativisé
ou expliqué. Mais n définitive une telle attitude est-elle
objective. Est-elle même logique ?
La
multiplicité des bases qui ont été choisie historiquement
témoigne de leur subjectivité. Si lon sintéresse
à toute les choses qui peuvent devenir une base un point de départ
dune philosophie qui sérige en un système général,
il suffit dobserver la vie et lon trouve beaucoup de base
possible :
Tout ce qui semble indispensable à la vie, ces réalité
sont en nombre incalculable pour nnen citer que quelques une :
lesprit, la matière, la vie, lhumanité, les
lois phsyiques, les lois mathématiques, mon corps, mes parents,
lair, la terre, mon cerveau, les atomes, mon cur, lélectricité,
ma respiration, leau, etc tout ce qui est indispensable à
la vie ou à ma vie, je peux donc changer tous les article en article
possisif.
Tout ce qui influent dans ma vie. Ce nest pas tout à fait
la même approche que les indispensable, les indispensable sont les
chose sans lesquelles je ne peux vivres, les influentes sont les chose
qui joue un rôle important dans ma vie ou dans ma pensée,
cest donc plus vaste : les amis, les possessions, mon visage,
le voisinage, la famille, lhabitation, la culture, le sexe, les
loisirs, les activités, etc. Cest dans cette catégorie
par exemple que je classe la théorie générale de
Marx qui apprend un bon appui sur le travail.
En élargissant on peu prendre tout ce qui est présent dans
ma vie : mon jardin, ma bibliothèque, la forme de mon visage,
la nature de mon langage, etc
En cherchant bien tout réalité peut-être la source
dune philosophie. Evidememnt plus la réalité est partielle
plus il faut de dogmatisme pour la faire passer comme un généralité.
Mais doit-on citer la « secte de loignon »
qui vénère loignon comme centre de la révelation
universelle.
Parvenu à ce stade toute limagination peut être
le centre dune philosophie individuelle : il suffit de se créer
ses propre concept sans y chercher dobjectvité et de les
placer au centre dun système. La science fiction abonde dans
une démarche de ce genre ; la différence quelle
nest pas là pour être prise au sérieux.
Après avoir descendu la pente de lobjectivité, il
est nécessaire de rétablir léquilibre. Vu la
difficulté de lobjectivité, il est obligatoire dintégré
une part de subjectivité, il faut tatonner pour avancer.
Mais évidemment il ne faut pas tâtonner pour tâtonner :
si un philosophe construirais une philosophie uniquement par le questionnement
sur lobjectivité : quelle valeur choisir, comment raisonner.
comment débuter et quil pose cela comme une valeur,
il séloignerait considérablement de la vie. Il aurait
par ailleurs bien des difficulté à confirmer son choix qui
serait tout aussi arbitraire que les autres (mais ça sa philosophie
laurait dit).
Plus
sérieusement, un autre problème concernant non pas le choix
dune base particulière, mais le fait même de choisir
des bases. Sil est évident que la chose est nécessaire,
dun autre côté choisir une base conduit à rejeté
dentrée beaucoup de notions. Comment espéré
atteindre lobjectivité et la globalité. Nous sommes
donc prisonnier de la subjectivité, mais cela nous lavons
déjà dit. Lintérêt de cette remarque
consiste surtout à remarquer quelle saplique davantage
à certaines démarche quà dautre. Certains
choix sont tellement partiel et ciblé, quil est semble très
subjectif denvisager lexplication de tous le système
par ce biais (pour nen citer quun qui ma paru détenir
une forme de record dans cette subjectivité, cest limportance
de la sexualité expliqué par Freud).
Il
faut ajouter que dans ce que jappelle base, il ny a pas que
les notions, les concepts étudié, il y a aussi la démarche
et le langage utilisé. En effet pour ne parler que du langage.
Tous langage suppose un apprantissage des symbole, une intégration
qui doit conduire à une aisance de manipulation. Or suivant les
discours ladaptation et lapprentissage à fournir pour
lacquisition des règles du langage sont plus ou moins grands
selon notre éloignement de ces règles. Donc en général
selon léloigenement de ces règle à notre langage
quotidien. Pour sen rendre compte on peut citer le cas des mathématique
ou de la logique. Mais la philosophie crée souvent ses propres
règles de langages à ajouter aux mots créer. Par
sa démarche, il est fréquent quelle définisse
un propre langage. Il existe donc une difficulté à franchir
pour comprendre ce quelles sont les bases du nouveau langage, et quand
on les a compris (le plus souvent inconsciement,) on narrrive seulement
à dialoguer et de comprendre le sens des mots. Mais on est pas
encore en mesure dévaluer lobjectivité du langage,
de la démarche ou des concepts. Il faut souvent une bonne maîtrise
dun langage avant de rendre ces bases conscientes, cest à
dire avant de les relier à notre langage, à nos connaissance,
et à notre analyse. Ce principe ajoute encore une confusion aux
base, en effet nétant la plupart du temps pas expliqué,
il en recul la subjectivité.
Mais commencer par une base est inévitable. Il faut bien apporter
un regard, une direction. Dès que lon cherche à trouver
un sens global, il est indispensable dapporter un regard global
et donc une base du regard, un point de départ pour le regard.
A moins dêtre prêt à changer sans cesse de regar
et de donner une image héteroclite et non globale, le choix de
base est nécessaire.
Mon choix a été celui de lobjectivité pour
tenter de connaître plus quarbitrairement. En fait ce nest
même pas lobjectivité, mais la globalité. Cest
à dire partir du tout. Et puisque cela ne veut rien dire, je me
dois den préciser le sens : cest partir de tout
ce qui mapparaît. Partir de ce que je vois, de ce que je connais,
et non pas décortiquer ce que je connais sous une perspective qui
me plait qui résonne en moi. Je veux voir le monde, voir la vie,
me voir moi-même. Jessaie donc de mobserver avec ce
qui ressemble le plus pour moi à une observation. Je par de ce
qui est le plus clair, le plus naturel, le plus global en moi : tout
ce que je peux voir, notamment tout ce qui semble important en moi. Ma
première approche a été la réalité,
mais en moi il ny a pas que cela. Aussi jirai plus loin et
je chercherai dans dautres directions. Mon objectif est de voir
la forme du tout ou plus modestement de mon « tout ».
Au lieu de lui imposer une forme, je cherche donc à le voir tel
quil mapparaît. Et dans la recherche des bases une des
choses les plus importante quil mest apparu est de ne pas
imposer de base autre que celle du sens, de lobjectivité,
de la globalité. Ainsi ma démarche ne consiste pas assujetir
la connaissance à une forme, mais à connaître la forme
de la connaissance. Elle consiste à aborder chaque identité
en reconnaissant ses relations avec les autres identités et les
limites de son champ dimplication dans la vie. En particulier pour
ce qui apparaît comme immense dans la vie : connaître
ce quest la réalité et son implication dans la vie,
connaître ce quest la conscience ; la pensée et
son implication dans la vie, connaître ce quest la connaissance
et son implication dans la vie, etc En résumé, ma
base est une tentative de ne pas imposer une forme qui mapparaît
mais dobserver quelle forme mapparait simposer.
Cest en voulant soumettre tout à une base quapparaissent
des problèmes logiques qui détourne du sens et de la réalité.
Problème issue de la soumission à la base et problème
issue de la base elle-même, tributaire dautres bases. Et ainsi
de suite. Cest la recherche de base qui pervertit donc la recherche.
Car manifestement connaître ce nest pas la recherche de bases
de la connaissance qui permettent davantage de voir, mais la recherche
de connaissances de base qui permettent de voir davantage.
La
supériorité
En parlant des bases nous avons soulevé un problème important
de certaines philosophies : cest le problème de la création
de langage propre à la philosophie. Nous avons expliqué
comment le lecteur doit-être soumis au langage pour lincarner
avant quil ne le maitrise et quil ne puisse le lier à
son propre langage et ses propres connaissance. Durant tout ce temps il
est en position de faiblesse de trouble, de perte de repère. Ce
nest pas tant sur le nouveau langage que sur la perte de repère
que jaimerais marrêter. En effet une des démarche
fréquente de la philosophie consiste à maîtriser les
repères des autres tout en allant plus loin.
Une telle démarche est honorable dans le principe, car elle navance
une idée quaprès lavoir passé au crible
de toute les démarche et de toutes les connaissance principale.
Le problème de cette méthode est quelle a souvent
lieu sur le plan logique. Et dépasser lautre sur le plan
logique nécessite trop fréquemment dintégrer
la logique de lautre dans une logique plus vaste. Le problème
est que la logique peut faire fausse route en posant des question des
problème qui sont un non-sens, nous lavons vu en parlant
de la réalité. Or cela la logique ne peut pas le voir.
Ainsi Pour quun philosophe soit crédible, il faut quil
ait bien compris le raisonnement de ses adversaire en montrant quil
sait user de ces notions et quil continu à professer des
vérité contraire en utilisant dautres arguments qui
se tiennent logiquement. Evidement on ne fait pas tout ce quon veut
avec la logique, elle possède une certaine limitation, mais tout
ce quon peut faire avec elle est assez vaste pour arriver au pays
de nos désirs. Par là jentend que la logique nest
pas une bonne démarche, mais surtout quil est presque toujours
possible de compléter un modèle en y ajoutant dautre
principe qui vont le conduire tout à fait ailleurs. Cest
ainsi que certaines philosophie me semble manifestement construite au
dessus dun autre philosophie et que celle ci subit des contorsion
pour parvenir à un autre point que la première. Et une escalade
de ce genre peut être longue, si lon est habile technicien.
Mais dans cette démarche jaimerais soulever deux problèmes :
Il se trouve que la situation suivante se recontre fréquemment :
une logique conduit à un point. Convaincu par la logique, un philosophe
intégrera cette démarche, mais il se trouve que le bon sens
lui apporte un autre aspect incompatible avec cette première logique.
Il va donc essayer de tordre la première logique par des nuance
et des ajout de concept pour parvenir à un système qui contiennent
les deux principe et qui se tiennent logiquement. (Comme exemple de ce
principe on peut citer Kant et sa perception de la réalité).
Une autre situation possible et tout simplement la prolongation dun
système logique en un autre par le discours logique. Autrement
dit dans ce cas on est en droit de sinterroger si le contenu à
moins dimportance que la forme. Autrement dit est-elle suffisant
que la logique englobe un système valable pour être aussi
valable. Suffit-il de dominer un sujet pour avoir le droit de parler et
de dire ce quon veut. Evidemment nous touchons là à
la caricature.
En pratique la question soulevé par cette réflexion est
la suivante : faut-il intégrer tout logique valable ?
Il me semble assez logique que non. La logique nétant absolument
pas un critère dobjectivité, la conciliation peut
conduire à laberration. Nest il pas plus raisonnable
de ne pas forcer la cohérence et de poser les objectivité
les unes à côté des autres comme elle nous apparaissent.
Evidemment la tendance à systématiser la cohérence
est naturelle, mais nest-ce pas une présomption que de vouloir
y aboutir au détriment de lobjectivité. La spéculation
est certes nécessaire, mais présentée comme telle.
Cette propension à vouloir dominer logiquement un système
est source de bien des subjectivité il me semble.
Mais
pour parler de la supériorité, il y a encore une remarque
importante. Cest le principe de la domination intellectuelle. Un
art de léloquence consiste à convaincre linterlocuteur
dans un discours persuasif, pour cela une technique essentiel consiste
à le soumettre à nos bases, à notre logique en lui
faisant perdre ses repères. Dans un contexte de supériorité
intellectuel, il est facile de destabiliser ladversaire en jouant
sur des nuances ou en apportant une nouvelle logique. La philosophie en
ayant développé ses propres langages, ses propres concepts
use dun rôle négatif envers lobjectivité.
Il est évident que la définition de concept précis
peut-être utile au plus haut point. Cette définition, cette
précision du langage dans les concept est un des principes de la
construction intellectuelle, nous lavons vu en parlant du langage.
Mais est-il toujours sensé de construire des concept toujours plus
précis. Il est necessaire pour cela quil corresponde à
une objectivité. Personnellement il me semble que beaucoup de concept
que jai rencontré dans mes lecture philosophique ne corresponde
pas à une réalité. Ainsi la construction de concept
peut être un art de soumettre lautre à sa règle
logique. Lui causant la perte de ses repères. Il lui faut alors
retrouver ses base pour redevenir maître de sa philosohie. Autrement
dit la philosophie peut-avoir un rôle pervers en destabilisant quelquun
qui ne saura se stabiliser seul face à son bon sens. Son bons sens
parlera et de lautre une logique imposé parlera. La situation
dinfériorité dans laquel il se trouve le condamne-t-il
à sabstenir de son bon sens. Doit-il trouvé une cohérence
pour faire son choix. Nous avons bien dit que non, cest le bon sens
qui prime toujours, à la logiqeu de convaincre la bon sens si elle
veut se faire accepter. Ma remarque consiste surtout à dire que
cette technicité toujours croissante ne doit pas simposer
elle-même comme gage de supériorité. Cest lobjectivité
de son contenu qui le doit. Cest là encore un des travers
de la confiance dans la logique. Mais il me semble quon abuse fréquemment
de cette supériorité logique. On pourrait penser que cest
la frustration de la difficulté qui parle. Mais au contraire, il
me semble nécessaire en théorie de confronté ses
position à celle des autres aussi technique soient-elle, cest
un gage dobjectivité. Mais la philosophie revêt une
grande importance par le fait quelle est une base de la recherche
morale, de la direction à suivre, en cela elle est au cur
de la préoccupation de la connaissance. Aussi devrait-elle chercher
bien davantage laccessibilité que la technicité. Evidemment
certains passage , certaines constructions techniques sont difficilement
contournable. Il sgit surtout dun état desprit,
et il me semble que la philosophie ayant pris la logique comme point dappui
se trouve acculé à la technicité alors quil
y a beaucoup à faire en bas. Quand même la technicité
est nécessaire, elle ne devrait pas avoir la facheuse tendance
à senfermer dans sa subjectivité, mais plutôt
à souvrir à chercher ses repère dans lobjectivité.
Les sciences qui sont technique par excellence ont bien davantage compris
ce principe que la philosophie qui me semble régulièrement
se gargariser dune logique qui nest pas toujours indispensable
à la question profonde quelle traite. Mais comme je lai
dit il me semble que ce tors provient davantage de la soumission à
la logique quau réel plaisir de supériorité
qui se trouve souvent bien davantage chez ceux qui comprennent les théories
que chez ceux qui les élaborent.
La
logique
Ne parlant de la supériorité nous avons parlé de
la logique. Nous avons par ailleurs déjà beaucoup relativiser
la logique en sous entendant fréquemment son rapport avec la philosophie.
Il est évident que la logique utilisé dans la philosophie
est une logique naïve. Cela provient de la mouvance des concepts,
de la difficulté de définir les contours de tout cet aspect
flou quoffre les symbole du langage. Dun autre côté,
la prise au sérieux de la logique philosophique provient de la
pensée qui donne toujours un aspect objectif à une construction,
par le principe même de construction sil nexiste pas
dopposant logique et aussi heureusement de laspect objectif
que les concepts acquiert par résonance avec la trame.
Sans revenir sur laspect subjectif, et sur la multitude des erreurs
possibles du à la logique. Il convient tout de même de montrer
quelques conséquence néfaste de la philosophie logique.
Comme nous lavons plus ou moins expliqué précédemment,
celui qui se trouve pris aux piège de la philosophie logique, nest
pas près davoir fait souffrir son esprit en lui imposant
des logique quil accepte dailleurs fort aisément et
sans sourciller. Seulement la chute, la fuite est permanente il faut toujours
se défendre de ses points de vue qui finisse toujours pas être
alambiquer. Il faudrait toujours justifier ses bases qui sont sans fins.
Car le choix logique ne sont finalement quun jugement valeur gratuit.
Sur ce jugement de valeur sétablit un enchaînement
logique. Mais à limage des mathématiques décuplé
par le flou et la subjectivité de la logique naïve, jusquoù
peut donc mener une telle démarche. Je dirais que sil faut
jouer honnêtement à ce jeu, celui qui possède moins
de raisonnement est le plus heureux, sa chute, son trouble, sa dislocation
est moins rapide En cela je ne rejette pas la logique ni les raisonnements,
ni même le baratinage, mais jiniste sur le fait que la soumission
à la logique ne peut mener nul part, il faut dautre élément
que ne sont pas logique, en commençant par la vie tout simplement,
puis éventuellement par le bon sens. Dans cette remarque je remet
en cause la valeur même de toute philosophie, en la réleguant
bien après la vie elle-même. Cest un jugement de valeur,
mais il me semble que nimporte quel vie na pas besoin dentrer
dans le discours logique de la philosophie pour trouver un chemin. Reste
encore à savoir si cest un bon chemin, cest la raison
pour laquel je me suis à moitié lancé dans ce discours
logique, tout en lui reconnaissant une valeur tout relative. Pour linstant
elle ma apporter peu de chose pour concourir à mon vrai objectif
dans le fait que je ne sais pas encore la valeur des choses.
Comme
je lai dit en parlant de lobjectivité, la philosophie
devrait bien davantage convaincre de réalité que de construire
logiquement. En fait il me semble que cest souvent ce que croit
faire ces philosophe logiciens, car ils ont foi dans la logique, ils lont
posé comme valeur objective. Mais le constat est quil ne
sont pas toujours très convaincants. Evidemment jinsiste
il ne faut pas confondre objectivité et évidence. Si lon
regarde la confiance en lobjectivité des calculs quil
a fallu à des astronautes pour aller sur la lune, cest loin
dêtre la confiance en lévidence.
Un autre tord important de la logique est le principe de la généralisation,
de labsolu. Combien de conclusion subjective dépende de ce
principe qui consiste à utiliser une règle reconnu sans
vérifier lobjectivité du résultats. Pour le
raisonnement lobligation de la généralisation lui
fait faire bien des erreur en route (la trame) forcément.
Lauto-persuasion
Si javais un seul conseil à proposer à une démarche
philosophique ce serait le bon-sens, mais si javais une seule mise
en garde ce serait lauto-persuasion. Cest un piège
très fréquent de la philosophie. Faut-il rappeler quil
existe de nombreux paramètres influençant lauto-persuasion.
L'auto-pesuasion est un piège facile .
Quand
on cherche à sonder sa pensée, sa conscience, nous avons
vu que le phénomène dauto-persuasion est important
et quil peut construire de toute pièce un sentiment simulé.
Il existe un piège dans les édifices logiques. Ce piège
consiste en ce que la lecture, l'écoute d'une structure morphologique
par un non-initié qui cherche à la comprendre, simule dans
la pensée les principes qui décrivent la structure. La structure
« ainsi construite » le conduit à lauto-persuasion
de cette structure comme préexistante. Ainsi , alors quil
nexecutait que la phase de compréhension, il obtient en même
temps la démonstration (éronnée). La philosophie
(ainsi que beaucoup d'autre approches logique)est souvent un hameçon
pour celui qui manque de recul, qui na pas encore son propre avis
sur les questions discourues. Pour être à l'abris il faudrait
avoir un avis supérieur en logique et en cohérence avant
même d'entammer son apprentissage. On trouve là un des principes
qui fait que la philosophie est parfois une escalade dauto-persuasion,
toutjours plus fine, toujours renouvelée par de nouveau concepts.
Nen témoignerais que cette multitude de concepts très
abstrait tournant autour du « moi ».
On pourrait ajouter un autre principe qui construit lauto-persuasion :
la construction dun système cohérent. En effet quand
on construit un système logique qui se tient en formant des connexions
mutliples, la cohérence due aux connexions multiples est un des
fondements du principe dobjectivité mentale. Autrement dit
un sytème qui possède beaucoup de connexions de sens interner
est mentalement satisfaisant. Mais ce principe est aussi un piège
mental bien banal : cest sur ce genre de principe que les écrivain
de conte reformule lhistoire de façon romanesque, la crédibilité
est issue de la masse de connexions de sens. Cest dans de telle
pratique que se lancent des amateurs de pseudo-sciences auquelles ils
finissent par croire tant les connexions sont nombreuse. Cest dun
tel sentiment que se nourissent bien des sujets de doctrines fantaisistes
ou religieuses parfois construites de toute pièces. On pourrait
citer bien dautres exemples.
En fait ce principe de persuasion par cohérence est un fondement
du sens. Il nest pas mauvais en soi. Mais alors comment reconnaître
le bon sens dun tel sentiment de cohérence : ce
nest pas la nature du sentiment qui fait lépreuve,
cest le test de lobjectivité. Pour se garantir
de déroutes, lobjectivité consiste à voir si
le système qui nous satisfait ne forme pas une bulle isolée
de la globalité du bon sens et ne s'appuyant que sur sa propre
logique interne. Cest le test de la globalité : est-ce que
notre système trouve abondament des racines de sens à lextérieure
du système ou alors est-il construit sur lui-même. Est-il
intégré au bon sens au delà du seul sentiment de
cohérence interne. Plus le système est vaste, plus il est
difficile den établir lerreur. Cest lintégration
avec tous lensemble des connaissance et du bon sens qui guide la
pertinence d'un système.
Seulement, même si un principe était « le meilleur
quon puisse choisir », il est difficile d'imaginer qu'il
soit complètement validé : en effet nos connaissance sont
rarement toutes liés, les contradictions sont fréquentes
sans pourtant être forcément des signes derreur. Nous
découvrons ici les limite du bon sens qu'il ne faut pas oublier
de rappeler. Nous avons vu quil vaut mieux présenter des
connaissances parcellaires que de forcer leur intégration dans
un modèle artificiel. Tout cela est issu de lenseignement
de lobjectivité.
Dans une analogie au libre cours, on pourrait imaginer les connaissances
comme formant des chaînes de pyramides (de montages) relié
à la terre (à la base insondables), mais distinctes aux
sommets. Imaginer une connaissance consistante et objective, consisterait
à ce que toute les montagnes sunissent en un seul sommet.
Cela signifierai que tout est relié à tout en vu d'un sens
ultime. Pour prolonger agréablement la métaphore, le socle
de base serait la vie, et le sommet en serait le sens. Mais vue la complexité,
il semble bien difficle denvisager une telle réalité.
Mais en pratique cela nous rappelle lidée quune connaissance
doit posséder une base, une base de bon sens, de vécu, dexpérience
non simulée. Un édifice purement logique est hautement suspect.
C'est un édifice qui flotte au dessus du bon sens. Même sil
apporte le sentiment d'une forte cohérence, il semble inconcevable
qu'une telle masse si proche de la terre n'y puise pas son sens.
La
mathématique qui est la science de la rigueur de sens par excellence
est dune grande instruction au sujet de lauto-persuasion.
Devant les constats répété dechec des évidences
mentales, devant les dévoiement de la logique ressentie, devant
lincapacité de rigueur apporter par le raisonnement intuitif,
les mathématiques ont fait le pas sensé de rejeter la perception,
la persuasion logique comme critère de validité en choisissant
le symbolisme comme repre fiable de la rigueur. Nest-ce pas là
un indice important Si dans les domaines les plus rigoureux la pensée
est incapable daportée la rigueur, la justesse et la validité,
comment penser quen philosophie où tout est flou par excellence
(puisquelle possède son terrain douvrage dans les sujets
troublant), comment penser quelle peut mieux sen sortir. Comment
faire confiance à la logique philosophique.
Les mathématiques ont changé de critère en prenant
le symbolisme mécanique. Mais pour la philosophie, il nexiste
pas de tel recourt, car la philosophie étudie la vie dans son cadre.
Une symbolique mécanique est justement la particularité
du domaine mathématiques dont l'étude est la mophologie
des structure au sens univoque. Il est insensé détendre
un tel concept en un domaine où l'on ne peut plus parler de sens
univoque. Le sens univoque des mathématique est celui des structures
des morphologie, il trouve sa réalité dans la trame. Quel
autre sens possède cette particularité d'univocité.
Certainement pas la hilosphie et le sens de la vie. Etendre l'idée
de fiabilité à la logique symbolique plus loin qu'au structure
univoque na pas de sens. La seule logique qui existe en philosphie
est sémantique, il 'n'existe pas d'univocité symbolique.
Dès lors comment lui faire confiance à sa logique.
Je pense quarriver à ce point de notre étude, nous
avons accumulé assez dobjectivté sur le fait de fragilité
de la persuasion logique.
Doit-on dire alors que la réalité des mots des concept philosophique
est forcément suspect. Par réalité il faut comprendre
objectivité. Si l'on ne peut généraliser (car le
bon sens existe), nest-il pas clair que certains concept sont très
subjectif et quil sont pourtant employés avec une rigueur
simulant celle de la logique mathématiques. Le fait d'utiliser
la forme logique est alors un processus qui ajoute à lauto-persuasion
par simulation de cohérence.
L'auto-suggestion
peut être vu comme une conséquence de la capacité
de l'esprit à construire du sens. L'autosuggestion c'est la construction
d'un sens indépendant des réalités objectives qu'il
est sensé décrire. La matière servant à cette
construiction est souvant la logique, mais pas seulement, elle peut être
la recherche d'impression, elle peut être l'analogie,... toutes
les forme de sens sont envisageable. Quand on a compris que l'esprit peut
lier les sens dans toutes les direction parce que le sens n'est que connexions,
on mesure la difficulté d'apprécier les catégories
sémantique (qui n'existe que par conséquence de la découverte
de l'objectivité de la trame et par l'éducation conceptuelle
qui es l'histoire de notre perception et donc de notre réflexion).
Ainsi l'auto-suggestion possède un pouvoir immense, et il me semble
que la philosophie contemporaine ne s'en ai pas privé. Je ne nie
pas l'existence d'un intérêt à établir des
lien de sens entre les réaltités, mais il me semble que
la philosophie a pour mission de découvrir les liens de sens objectif
et non de construire ceux-ci arbitrairement.
Il est vrai quil nest pas facile du tout de faire la part
des choses en philosophie et que la mesure de lobjectivité
dun concept est lui-même subjectif. Mais il me semble que
lusage de lauto-persuasion est un principe fréquent
qui peut souvent être dépisté par l'éloignement
de tout support objectif à la réflexion. J'ai par nature,
aussi la mauvaise tendance à me concentrer sur les généralités
et à oublier les supports objectifs qui ont servis à la
réflexion. Aussi les vérités anoncées peuvent
sembler éloigner du réel (il faut que le lecteur trouve
pour lui-même un support). C'est une paresse ou un soucis d'efficacité
qui en est la cause : le travail de la mise en corespondance réaliste
est souvent fastidieux et lourd. Je n'en ai pas le courage de ce prolongement.
Une présentation qui se voudrait didactique l'exigerait. Dans ce
manque de supports réalistes, il existe le danger de l'envol esthétique
et de l'autopersuasion.
Il devrait toujours exister une sorte de vigilence objective. Il ne sagit
pas de refuser le plaisir du sentiment de cohérence ou denvisager
une théorie du doute. Mais pour toute construction logique qui
présente une certaine longueur, il me semble que la démarche
du bon sens consiste à effectuer ce test de globalité du
bon sens, afin de se garantir d'avoir dévier de la réalité.
Conclusion
En conclusion on saperçoit que si la philosophie possède
au demeurant une réflexion intéressante et une ouverture
prometteuse, elle est sujette a beaucoup de pièges, à beaucoup
de subjectivité.
Pour
parodier ce constat jenvisagerais même de créer une
« philosophie mécanique ». Il me semble que
la philosophie à pour vocation de répondre à des
« vraies questions » que lon se pose individuellement.
Mais il est possible de philosopher gratuitement sans en attendre rien,
sans finalement porter dintérêt au contenu. Il es possible
de faire de la philosphie désincarné de l'attente de sens.
Parce que la philosophie possède une forme (du moins elle utilise
souvent les même outils), parce qu'en philosophant on oublie parfois
le sens de la philosophie.
Ainsi voici à mon goût quelques conseilles pour philosopher
mécaniquement, (que ce soit pour construire une philosophie ou
pour critiquer la philosophie) :
Une première technique consiste à sinteresser, à
trouver, à discuter les frontières des concepts en jeu.
En allant jusquau détail, on finit par les rencontrer. La
nature des choses (la trame) permet en général détablir
une telle démarche sur pratiquement tous les sujets. C'est un moyen
de disserter, cest une remise en cause, cest parfois un ergotage
sur le contour des concepts. Aussi précis que soit les concepts,
il existe des failles, des lieux de subjectivités.
Une deuxième technique consiste à dénoncer les choix
axiomatiques. Si l'objectif est une critique le chemin en est tout tracé,
si l'objectifs est une construction philosophique, cest un principe
vital démulation interne.
Une troisième technique consiste à dénoncer les auto-persuasions.
Cette méthode convient mieux à la critique qu'à la
construction. Maintenant, il est rare dans un édifice logique important
quon ne puisse pas dénoncer la subjectivité de tel
ou tel concept. La recherche d'auto-persuasion est une prise de contact
avec une critique argumentée.
Une autre technique consiste à dénoncer les domaine de validités.
La logique ne pouvant sappliquer à des principes flous, il
est fréquent de pouvoir remmettre en cause son usage. Nous avons
abondament utilisé ce type de remarque, on saperçoit
que la logique est un outil bien souvent subjectif. Il est assez facile
de contester en refusant le caractère rigoureux dun principe
ou son usage à un cas particulier. La contestation est assez aisé,
je ne parle pas ici dune démarche fondé sur le bon
sens qui se laisse convaincre. Etablir le bon sens, le bien fondé
est souvent très difficile, la contestation est souvent plus aisé.
Une remise en cause systématique est souvent facile à soutenir.
Une autre technique consiste à critiquer tous les support utilisés
pour défendre une idée : le langage, la matière,
lidée, etc Revenir à la subjectivité
des supports est une technique intéressante dans le sens où
elle est imparable et dans le sens où il est bien difficile daffirmer
lobjectivité de quelque choses en se satisfaisant de la logique.
Une autre technique consiste à réintroduire quelques notions
de bon sens. C'est une technique utile pour établir des système
philosophiques. Après toute notre éloge du bon sens, on
peut penser quenfin on se rapproche du but à atteindre, d'une
« vraie philosphie ».Mais construire avec du bon
sens n'est pas nécessairement construire sur des bases saines,
parce que le bon sens peut être perverti et surtout limité
à des constat locaux. Ainsi il une manières dutiliser
le bon sens qui nest pas non plus très saine. Une philosophie
est dautant plus crédible qu'elle s'appuie sur des éléments
objectifs. Si lédifice construit ou si la critique formulée
nont pas de rapport final avec le bon sens, si le bon sens ne consiste
qu'à apporter des éléments d'objectivité,
c'est un usage insuffisant du bon sens. Si le bon sens ne fait qu'apporter
une pierre pour déformer un édifice ou pour en construire
un nouveau, il est possible qu'une telle pierre soit placé en nimporte
quelle sens.
Ce qui fait lintérêt du bon sens, ce nest pas
un principe, cest la cohésion et la recherche de cohésion
de tous les principe qui lentoure, c'est la globalité du
bon sens autant dans les détails qu'avec du recul.
Pour construire avec du bon sens, il est possible de prendre une nouvelle
pierre sensée en la positionnant logiquement dans un édifice
déjà construit. Il suffit alors de reconstruire les liens
avec cette pierre selon une forme logique arbitraire. Une telle démarche
manque de bon sens. Il ne suffit pas d'accoler du bon sens avec du bon
sens pour que cela soit du bon sens. Construire des système philosophique
au dessus de système philosophique par adjonction de nouveau sens
n'est pas satisfaisant. Il ne suffit pas que les notions ajoutée
surpasse en technicité les notions précédentes sur
le plan de la cohérence logique pour être appréciable
du bon sens. Cet usage du bon sens pose le problème de se soumettre
à la logique comme vertu première, ce qui la pervertie.
Nous
nallongerons pas la liste de ces techniques. Mais je pense quaprès
une telle liste, il se forme une idée péjorative de la philosophie
que lon peut nommer le sophisme. Une telle pratique de la philosophie
conduit à constater que la raison peut conduire toutes les conclusions
envisageable. Si lon a pas de principe (de morale) du sens, il suffit
davoir une bonne faculté de raisonnement, de comprension
de lautre et une habilité de la logique pour le dominer en
cohérence logique.
Ainsi
la première question quil faut se poser nest pas comment
faire de la philosophie, mais plutôt : « quest-ce
que je désire savoir ».
Je me pose personnellement cette question. Ma réponse est claire :
je voudrais savoir quelle direction prendre pour ma vie. Seulement jusquici
la philosophie ne ma pas répondu, elle ma conduit sur
le chemin de la connaissance et dune plus grande maîtrise
du bon sens. Jose espéré que cela pourra concourir
au succès de ma démarche.
Il ma semblé constater jusquici que ma recherche se
fragmente en plusieurs démarches. Cette fragmentation est évidemment
personnel. Même si elle ma été proposé
par mes lecture, jen retire des questions et une démarche
personnelle.
Enfin il me semble que la philosophie ma réellement apporté
quelque chose : des réponses, des contours, des idées sur
certaines choses que je désirais vraiment savoir. Aborder la philosophie
dans un but purement culturel ne maurait pas sembler du plus haut
intérêt. Si le questionnement séduque, mais
ce nest pas ma démarche pour linstant. Ma question
est d'abord vitale.
Lexistence
dune " vraie " philosophie qui départagerait toutes
les philosophie pour en connaître la valeurs serait-elle seulement
une philosophie de plus, « déjà »
contredite par un philosophe à venir ou bien davantage ? N'est-ce
pas la une question proche de trouver un sens à la vie.
En prenant conscience du caractère réflexif de la question,
nous découvrons aussitôt qu'elle est insoluble par la
logique : tout réponse, toute "vraie" philosophie
qui départagerait toutes philosophie ne serait de toute façon
qu'une philosophie de plus. Comme telle déjà potentiellement
réfutée par un philosophe à venir. La philosophie
est faite de réflexion, et la réflexion possède en
elle-même ses limites.
La
fragilité de la philosophie
Elle est dabord uniquement une construction personnelle, comme le
ressentit dun auteur.
Elle est ensuite collective dans le sens de linfluence quelle
produit en action et réaction, et en adhésion.
Aucune philosophie ne peut se fonder car elle cherche les fondements par
la parole et la logique. Or la vie nest pas dabord logique.
A moins de poser ses propres mots comme fondement (ils perdent alors tout
sens extérieure), je ne vois pas comment les mots pourrait être
fondé en absolu.
Il est utile de constater que la philosophie nest pas principalement
logique.
En tant que « proposition de sens» la philosophie
peut être qualifiée de « sentiments ».
Elle se rapproche ainsi du vécu, du sens de la vie.
En tant que « raisonnement » elle a pour objectif
de se faire comprendre, de se construire par concept et de convaincre.
Dans ce cas, elle est souvent en décalage avec le vécu.
En tant que «système de concepts », elle peut
construire librement mais dans la cadre très limité des
mots. Elle peut mélanger artificiellement tous les ingrédients
accessibles dans une cuisine expérimentale et être bien davantage
un art de cuisine quune recherche de la vie. Maintenant on comprend
(en théorie du moins) qu'elle reste à cheval entre la création
personnelle de son auteur et une recherche authentique des réalités
de la vie (mais cest sans parler de la synergie qui existe en ces
lieux )
La philosophie ne se partage pas, elle se propose comme ingrédient
de construction qui ne sagglutine que sur un terrain disposé
à l'adhérence.
La difficulté du partage en commun : vu la subjectivité
des mots vis à vis de la pensée, vue lintersubjectivité
des dialogues et vu la grande disparité des histoires individuelles,
comment la philosophie peut-elle se partager à un ensemble. On
comprend du moins qu'il existe beaucoup de difficultés à
ce partage.
Comment
alors attendre de la philosophie un guide, ne faut-il pas plutôt
y trouver simplement de la matière à construction ?
Ce serait le cas si cherchais de la matière plutôt qu'un
guide. Mais il en est pas pour tous pareil.
Rien
que les titres donner aux livres de philsophie montre quune philosophie
reste d'abord une philosophie : combien de page destinnées
à un aspect si limité plutôt que tel autre non développé.
Etant limité, il faut commencer à prendre les problèmes
par un bout et cest cela qui donne la coloration à la philosophie,
particulière partielle, incomplète, fade devant la vie à
chaque fois. La philosophie reste des mots, et la vie continue.
Peut-on
attendre quelque chose de la philosophie ? La philosophie est vaste,
pour peu quon puisse même dans le langage distinguer ce qui
est philosophie de ce qui ne lest pas.
Peut-on alors proposer une définition de la philosophie :
linterrogation sur les fondements logiques de tout ce qui est partageable.
Mais il est une coloration qui change tout dans la façon de faire
de la philosophie. Il est deux pôles (non dissociés) qui
en change la couleur:
la philosophie comme connaissance ou proposition de connaissance avec
toute la subjectivité qui lui apparaît ; c'est une philosophie
passive, elle procède de la perception
La philosophie comme recherche dun choix de vécu pratique.
C'est une philosophie active, elle procède de l'action.
Même
si les deux (perception-action) sont très liés, je pense
quon peut donner un sens différent à une attente active
ou passive devant la philosophie.
Dans lattente passive de la philosophie, elle peut sapparenter
à lart et à une forme de vécu particulière
avec plusieurs orientation possible :
Recherche dune cohérence phénoménologique (une
impression de satisfaction face au discours philosophique comme un rapport
de la compréhension à la vie)
Construction mentale qui donne une impression de satisfaction avec satisfaction
et plaisir de la nature de lobjet travaillé : le sens,
la logique, le langage.
La découverte dune vue avec du recul qui donne plusieurs
avantage indirect, lapport de la philosophie est actif mais l'implication
dans le vécu nest pas lobjet direct de la recherche.
Etc
Dans cette forme de philosophie, le discours est libre. Il n'en est pas
de même de la philosophie comme sens pratique : la nécessité,
la réalité et le s attente pratique impose leur objectif.
Et dans cette attente, on trouve une question essentielle du recul philosophique
: vu la subjecivité, vu lincapacité apparente de saccorder
sur le sens, sur les bases, sur le discours, la philosophie peut-elle
être utile en pratique ?
Oui, dans la mesure où la subjectivité nest pas au
fondement de la philosophie, mais seulement un constat pratique, qui plus
est non homogène. En sinterrogeant sur lorigine de
cette subjectivité, on peut percevoir quelle est un constat
de la subjectivité de la trame.
Mais le constat de la subjectivité, s'il est en tout lieu, il n'est
pas complet, il n'est pas essentiel. Il existe des objectivités,
et cest en cela que la philosophie est utile. Evidement un des aspects
les plus déroutant de la philosophie est que des constructions
entière proviennent dun tout petit choix initial. Mon avis
est que lintérêt pratique de la philosophie consiste
à mettre en évidence ces objectivités dans la mesure
où elle le peut, beaucoup plus que dimposer une conclusion
systémique qu'elle est incapable d'apporter (pour que cette phrase
possède du sens il ne faudrait pas qu'elle soit philosophique.
On dira donc plutôt : « une conclusion qu'elle semble
incapable d'apporter »).
Evidemment il ne faudrait pas non plus quelle prétendent
sa conclusion fiable par rapport à son choix initial, cela supposerait
quelle ne commet pas derreur. Or plus le terrain est compliqué
(celui de la philosophie lest souvent beaucoup) plus les erreurs
sont faciles, les oublis importants, les négligences produisant
des résultats chaotiques. Ainsi au regard du bon sens, il me semble
que la philosophie se propose plus qu'elle ne s'impose.
lobjet de son travail qui est subjectif sans parler de la nature
de son travail. Mais la subjectivité nest pas uniforme, étant
subjectivité elle est variable et mystérieuse, mais elle
se laisse appréhendée dans son ampleur, dans son ordre de
grandeur. La subjectivité est variable et plus ou moins bien définie,
distincte en tout lieu.
Lobjectivité utile est celle que perçoit lindividu,
pas celle dont le philosophe fait état (bien quil doit en
faire état par honnêteté et pour l'efficacité
didactique).
En cela la philosophie produit un résultat utile en révélant
lobjectivité et la variabilité.
Faut-il penser que la construction de « système »
philosophique arbitraire est inutile à lobjectivation étant
de lordre de lart et du vécu ? Non car ce sont
les bases, la matière du travail de la recherche dobjectivation.
Elles ont donc un rôle important en tant qu'hypothèse à
objectiver.
Pour
apporter du sens, un objectif final de la philosophie est donc la recherche
de sens au delà de l'objectivité. Une réponse de
la philosophie serait la découverte de valeurs guidant les actions
pratiques. Encore faudrait-il que la philosophie puisse apporter des gages
d'objectivités. Ou plutôt, le sens dépassant l'objectivité
on serait en droit de lui demander des gages de vérité.
La Science est recherche de la réalité objective partageable.
Le sens est le ressenti instantanné d'un tissu organisé
de concepts formant une unité cohérente liée à
la totalité de nos aquisitions (qui sont pour chacun un autre sens).